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Mutilations génitales féminines : le fléau concerne l'Europe

Le Conseil de l'Europe et Amnesty International s'attaquent aux mutilations génitales féminines. Ils ont publié un guide fin novembre destiné à promouvoir la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre les violences à l'égard des femmes. Un fléau qui touche le continent Européen. Les explications de Laure Rakic.
Article rédigé par Anja Vogel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le Parlement européen de Strasbourg © MaxPPP)

Il y aurait 500.000 victimes. Ce sont les chiffres avancés par le Parlement Européen. Dans le reste du monde, comme en Afrique et au Moyen-Orient, les chiffres sont encore plus importants. L'excision est l'une de ces principales mutilations mais les ONG parlent aussi d'incision, de suture et d'ablation totale ou partielle des organes génitaux féminins externes. Les raisons sont non thérapeutiques. Pourtant il y aurait une médicalisation de cette pratique, c'est ce que souligne Elise Petitpas, chargée de  politique à Amnesty International.

L'ONU les a qualifiées de "torture continue". C'est une des raisons pour lesquelles le Conseil de l'Europe tente de déconstruire les mythes autour de cette pratique. Notamment par le biais de la Convention d'Istanbul entrée en vigueur l'an dernier et ratifiée par 15 pays. Un traité unique et innovant selon Johann Friestedt de l'unité violence à l'égard des femmes au Conseil de l'Europe.

La Commission Européenne, elle, a adopté un plan d'action spécifique en 2013 qui a été entériné par le Parlement Européen.

 

Une table ronde sera organisée le 15 décembre prochain à Paris à l'initiative du Ministère de la Santé.

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Laure Rakic**

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