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agnès b. : "Avec Deleuze, tout est limpide"

agnès b. -de son vrai nom Agnès Troublé- s'apprête à sortir son premier long métrage "Je m'appelle Hmmm". La styliste est plongée dans "Les adieux à la reine" dont elle a entendu parler sur France Info. Le roman de Chantal Thomas, adapté au cinéma, raconte les derniers jours de Marie-Antoinette lors de la Révolution française, à travers le regard d'une des lectrices de la reine.
Article rédigé par Julien Moch
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Les lectures d'Agnès b. la ramène souvent au 18ème siècle, une période dont elle raffole. La créatrice savoure par exemple l'écriture de Jean-François Parot, le créateur du commissaire Nicolas le Floch. "Il connaît la langue qu'on parlait au siècle des lumières. Il nous transporte à cette époque."

Enfant, agnès b. s'est identifiée à Jo, l'une des filles du Docteur March. "J'aimais bien son côté rebelle, garçon manqué!"
Un auteur la bouleverse peut-être plus que les autres? Le philosophe Gilles Deleuze.
"Quand je lis Deleuze, ça me fait toujours du bien. Il formule des choses qu'on sent intuitivement, mais qu'on ne formule pas. Avec lui, tout est limpide."

Christian Bourgois, le premier mari d'Agnès b, était éditeur. "Il ne me parlait pas tellement littérature." Mais un jour, il fait lire un manuscrit à sa jeune épouse.

  • "On dirait du sous-sous-sous-Sagan, lui lâche la styliste.
  • C'est embêtant... c'est son prochain ouvrage!" L'anecdote provoque encore chez la créatrice un rire malicieux : "Je suis assez directe!"

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