agnès b. : "Avec Deleuze, tout est limpide"
Les lectures d'Agnès b. la ramène souvent au 18ème siècle, une période dont elle raffole. La créatrice savoure par exemple l'écriture de Jean-François Parot, le créateur du commissaire Nicolas le Floch. "Il connaît la langue qu'on parlait au siècle des lumières. Il nous transporte à cette époque."
Enfant, agnès b. s'est identifiée à Jo, l'une des filles du Docteur March. "J'aimais bien son côté rebelle, garçon manqué!"
Un auteur la bouleverse peut-être plus que les autres? Le philosophe Gilles Deleuze.
"Quand je lis Deleuze, ça me fait toujours du bien. Il formule des choses qu'on sent intuitivement, mais qu'on ne formule pas. Avec lui, tout est limpide."
Christian Bourgois, le premier mari d'Agnès b, était éditeur. "Il ne me parlait pas tellement littérature." Mais un jour, il fait lire un manuscrit à sa jeune épouse.
- "On dirait du sous-sous-sous-Sagan, lui lâche la styliste.
- C'est embêtant... c'est son prochain ouvrage!" L'anecdote provoque encore chez la créatrice un rire malicieux : "Je suis assez directe!"
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