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Le Grand Palais fait peau neuve pour l'escrime et le taekwondo

Depuis deux ans, le Grand Palais sur les bords de Seine est en chantier. Il doit retrouver le visage de ses origines mais en se dotant de fonctionnalités actuelles. Il accueillera les épreuves d'escrime et de taekwondo.
Article rédigé par franceinfo - Théo Curin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Depuis 2021, le Grand Palais est en travaux pour accueillir les épreuves olympiques d'escrime et de taekwondo. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

Le vice champion du monde de para-natation Théo Curin nous fait entrer chaque semaine dans les coulisses des JO de Paris 2024, avec les athlètes en pleine préparation et le comité d'organisation. Cette semaine nous prenons la direction du Grand Palais. Depuis deux ans, ce symbole de l'exposition universelle 1900 est en travaux avant les épreuves olympiques et paralympiques de 2024.

Théo Curin s'est rendu sur place, sous la nef, pour rencontrer Daniel Sancho, directeur du projet de restauration du Grand Palais où auront lieu les épreuves d'escrime et de taekwondo. "On sera à l'heure, rassure Daniel Soncho. La nef qui est devant nous sera achevée en octobre de cette année. Le sol sera refait, la dalle sera reprise. Elle pourra supporter les futurs gradins des JO et nos futurs événements. Tout est parfaitement sous contrôle."

Se rapprocher de la structure d'origine

On se souvient que le Grand Palais avait déjà vécu une rénovation dans les années 2000. La nef avait été fermée dès 1993 parce qu'un boulon de la charpente était tombé sur un stand. Il y avait des mouvements de fondations, c'était devenu instable. La nef avait baissé de treize centimètres du côté Sud. Tout a été fermé le temps de faire des études et de trouver les financements. Les travaux ont démarré en 2002 et tous les pieux en chêne de 1900 ont été remplacés par du béton, la charpente a été aussi reprise.

Pourquoi refaire des travaux maintenant ? "Rien n'avait été fait alors sur l'intérieur et l'aménagement général, explique Daniel Soncho. Il y avait, avant,17 occupants différents. On revient aujourd'hui à une situation proche de l'origine. On va retrouver les transparences, cette magnifique luminosité entre l'Est et l'Ouest qui avait été perdue. Il faut aussi répondre à des besoins muséographiques et événementiels actuels."

Conserver la structure originelle tout en arrivant à glisser à l'intérieur des fonctions d'aujourd'hui, c'est la grande équation pour les architectes. Ici, il y avait jadis des rampes à chevaux parce que le Grand Palais accueillait des compétitions équestres en pagaille. On accédait du manège à la nef par des rampes qui ont été remplacées par des escaliers. Demain ce seront des gradins pour 8 à 9000 personnes. 

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