Florian Rousseau dirige tout le cyclisme national en vue des Jeux : 22 épreuves au total !

Chaque semaine, Théo Curin embarque dans son taxi des championnes et des champions liés aux Jeux de Paris 2024. Voyage ici en compagnie de l'ancien champion cycliste sur piste, Florian Rousseau.
Article rédigé par Fabrice Rigobert, Théo Curin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Dans le taxi de Théo Curin, en compagnie du champion cycliste Florian Rousseau. (ANNE BAYARD)

Demain les Jeux est un rendez-vous en partenariat avec France 3, dans le cadre de l'émission Aux Jeux, citoyens ! Le vice-champion du monde de paranatation, Théo Curin, devient Théo le Taxi, et embarque dans sa voiture une personnalité ou un champion, en lien avec les Jeux de Paris 2024. Il est aujourd'hui en compagnie de l'ancien champion de cyclisme, Florian Rousseau, devenu entraîneur. Une expérience que Théo Curin raconte à Fabrice Rigobert.

franceinfo : On peut dire que Florian Rousseau est une légende du cyclisme ?

Théo Curin : Oui. Triple champion olympique en 96 à Atlanta, et à Sydney en 2000. Sans oublier une dizaine de titres de champion du monde. Impossible de tout citer dans son palmarès, c'est impressionnant. Florian parvient tout de même à isoler l'événement qui a le plus marqué sa carrière :

"Les Jeux de Sydney, où j'ai participé à trois épreuves et j'ai gagné trois médailles d'or et d'argent. Donc ça reste un souvenir extraordinaire." Originaire du Loiret, Florian Rousseau a écrasé la concurrence sur la piste pendant plus d'une dizaine d'années.

Mais curieusement, Théo, il a atteint des objectifs qu'il ne s'était pas vraiment fixés ?

Disons plus précisément que Florian Rousseau a atteint ses objectifs, une fois devenu sportif de haut niveau. En réalité, il est arrivé au vélo par hasard, grâce à son parrain, qui lui a offert son premier vélo de course à l'âge de 11 ans.

Enfant, Florian rêvait d'autre chose : "Je n'avais aucun rêve olympique quand j'étais gamin. Mes rêves, c'était des rêves de liberté. J'aurais adoré être un explorateur, je suis passionné de voyages et de rencontres : découvrir de ce qu'on ne connaît pas des autres pays et de leurs cultures." Aussi, en clin d'œil, j'ai offert à Florian un petit chapeau d'Indiana Jones, ça lui allait vraiment bien !

Plus sérieusement, vous avez aussi évoqué aussi sa reconversion, couronnée de succès ?

Après sa carrière d'athlète, Florian – qui a fêté ses 50 ans – est devenu entraîneur : il dirige tout le cyclisme français dans la perspective des Jeux de Paris. Il fut, dans un premier temps, l'entraîneur de l'équipe de France de cyclisme sur piste, et aujourd'hui, il est le directeur du programme olympique pour la piste, le VTT, BMX Racing, Freestyle et la route.

Cinq disciplines, 22 épreuves aux Jeux. Beaucoup d'engagement, mais un vrai enthousiasme : "Je travaille surtout avec les entraîneurs avec l'objectif de réussir les Jeux. Ce qui me passionne, c'est de transmettre, d'accompagner. C'est mon bonheur quotidien : me lever tous les matins et faire ça."

Sur ces 22 courses ou épreuves, on imagine qu'il va y avoir quelques médailles. Que retenez-vous de cet échange, qui s'est déroulé entre l'INSEP et le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines ?

Comme souvent, j'ai eu un échange très privilégié. Florian est un vrai passionné. Il aime transmettre et je l'ai ressenti, dans le taxi. Il est amoureux de sa discipline, de son sport et de tous les athlètes qu'il a à sa charge. Je lui avais réservé une petite surprise : un message vidéo de Bernard Hinault. J'ai pu voir, à ses yeux brillants, le gosse devant son idole. C'était magnifique.

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