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Dans la peau de l'info. Ce qu'il faut savoir des travailleurs sans papiers qui portent plainte contre Vinci, Eiffage, Spie Batignolles et GCC

Tous les matins, Marie Dupin se glisse dans la peau d'une personnalité, d'un événement, d'un lieu ou d'un fait au cœur de l'actualité.
Article rédigé par franceinfo, Marie Dupin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Des ouvriers travaillent sur un chantier à Paris. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

10 travailleurs sans-papiers, ayant travaillé sur les chantiers des Jeux olympiques de Paris 2024, assignent des géants du BTP devant le conseil de prud'hommes de Bobigny (Seine-Saint-Denis), selon les informations de franceinfo ce mardi. 

>> Paris 2024 : dix travailleurs sans papiers assignent des géants du BTP devant les prud'hommes

Ces ouvriers pointent le fait d'avoir travaillé sur les chantiers des JO, notamment le Village olympique, sans contrat de travail, sans fiche de paie, sans congés payés ni heures supplémentaires. Aujourd'hui régularisés, ils dénoncent l'"exploitation" dont ils disent avoir été victimes, se comparant aux travailleurs des chantiers du Mondial au Qatar. 

Originaires du Mali ou de République Démocratique du Congo, ils vivent en France depuis plusieurs années. Ils demandent des comptes à leurs anciens employeurs directs, huit sociétés sous-traitantes, mais également aux quatre géants du BTP, Vinci, Eiffage, Spie Batignolles et GCC, les donneurs d'ordre des chantiers sur lesquels ils travaillaient.

Sollicitées par franceinfo, Vinci et Eiffage n'ont pas répondu. L’entreprise GCC n’a pas souhaité s’exprimer. Quant à Spie-Batignolles, elle assure tout faire pour que les travailleurs soient en règle. Elle indique également ne pas avoir reçu d’assignation aux prud’hommes. Le conseil de prud'hommes de Bobigny indique à franceinfo que "les dossiers ont été enregistrés et la date arrêtée en concertation avec le défenseur syndical". Selon les prud'hommes, l'audience est fixée à début octobre. 

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