Dans la peau de l'info. Ce qu'il faut savoir des oeufs et de leur prix
À la coque, au plat, brouillé, mimosa ou mollet ? Alors que les producteurs d’œufs bretons ont décidé de se mettre en grève, c'est le moment de jeter un œil dans la coquille d'un œuf. Car si le prix de l’œuf augmente en rayon les aviculteurs, eux, n’ont toujours pas trouvé la poule aux œufs d’or. Ils affirment même ne pas voir la couleur des augmentations de prix en rayons, alors que le prix des matières premières explose.
Les poules pondeuses qui coûtent désormais six euros pièces contre quatre il y a deux ans : ces bêtes qu’il faut nourrir avec des céréales dont le prix a doublé depuis le début de la guerre en Ukraine. Sans parler des boites en papier recyclé, dont la pâte sèche dans des séchoirs qui fonctionnent à l’électricité ou au gaz… Et puis, évidemment, il y a les coûts de transports. Résultat : l’œuf revient désormais à 26 centimes en moyenne tous types d’élevages confondus, soit 17% de plus qu’il y a un an.
Et ce quel que soit mon numéro, zéro, 1, 2 ou 3, comprenez bio, plein air, au sol ou en cage. D'ailleurs, ces derniers, les œufs de cage qui avaient été rejetés par les consommateurs, se vendent aujourd’hui plus cher sur le marché de gros que les œufs bio ou plein air, car, en rayon, les ventes de bio s’effondrent.
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