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Le 7e Mondial de la Simulation

La septième édition du Mondial de la Simulation a lieu ce week-end au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget. De la formation professionnelle aux jeux grand public tout ce qui se conduit ou se manœuvre s'apprend sur simulateur.
Article rédigé par Gérard Feldzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
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 Le Musée de l'Air et de
l'Espace
du Bourget, accueille tout ce qui vole, flotte ou roule... mais en virtuel.

Quelquefois la fiction dépasse la réalité, car les simulateurs professionnels sont tellement réalistes qu'on en arrive, lors des séances intenses à oublier qu'il sagit de virtuel. 

Ainsi les bons gestes, et les bons reflexes s'acquièrent d'une façon remarquable, car on peut recréer n'importe quelle situation tel qu'un feu au décollage ou un éclatement de pneu à l'atterrissage, bref,
tout ce qu'on ne pourrait pas faire en réel.

Ainsi les pilotes de ligne passent leur qualification entièrement sur simulateur et la première fois qu'ils pilotent en réel, c'est avec des passagers...mais avec un instructeur!

Sur Airbus A330, j'avais un élève dont c'était le 1er vol, un vol difficile puisque l'arrivée à Nouackchott se faisait en vol à vue dans cette séquence on entend le contrôle difficilement audible et la piste apparait au dernier moment. La mission grâce à l'entraînement sur simulateur s'est parfaitement déroulée. De l'aveu même de mon élève "l'avion est plus facile à piloter que le simulateur!"

Laurent Rabier, organisateur
du Mondial
de la Simulation
, fait une nette différence entre les simulateurs
aéronautiques, à la pointe de la technologie, et les simulateurs automobiles
moins développés. Pourtant, toutes les écuries de Formule 1 en sont équipées et
permettent ainsi à leurs pilotes de courir virtuellement leurs Grands Prix en
guise d'entraînement.

Aujourd'hui  les écoles de conduite de bus, de camions, de
métro, de bateaux, de péniche, de trains, ou encore de bulldozers utilisent les
simulateurs. Il est fort possible que cela devienne obligatoire dans les auto
écoles. D'ailleurs, les jeunes qui circulent en 2 roues, formés sur
simulateurs, ont beaucoup moins d'accidents que les autres.

Mais les experts restent bien
sûr les militaires, qui entraînent pilotes, marins et fantassins. Napoléon qui
jouait aux échecs jouerait certainement aux war games aujourd'hui.

Les pompiers pratiquent
également l'entraînement à la conduite en urgence sur simulateur. Eric Valls,
chef des pompiers de l'aéroport du Bourget, souhaiterait que tous les centres
de secours puissent disposer de ce type d'appareil.

Les secours aux blessés
demandent des gestes précis, dont l'entraînement se fait à l'aide de
mannequins-simulateurs que nous décrit le Docteur Stéphane Dubourdieu,
urgentiste chef de l'enseignement aux sapeurs pompiers de paris.
Parmi les particularités de ce mannequin : sa capacité à cligner des yeux
spontanément, à respirer seul, mais surtout à parler. Il peut donner ses
antécédents médicaux, préciser les traitements en cours et s'exprimer sur les
douleurs ressenties etc.

La simulation permet
également de reconstituer des scènes historiques. Jack Krine, ancien leader de
la patrouille de France, s'est amusé à vivre une mission de la dernière guerre.
Sa grande expérience de pilote de pilote ne l'a pas empêché de prendre beaucoup
de plaisir à ce petit jeu !

Pour devenir Top Gun ou
champion de F1 c'est jusqu'à Dimanche soir (30 Septembre 2012) au Mondial
de la Simulation
du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget

 

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