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Les derniers Pieds-Noirs d'Algérie

Depuis les accords d'Évian et l'indépendance de l'Algérie, ils ne sont plus qu'une poignée à avoir décidé de rester, coûte que coûte. Les Pieds-Noirs d'Algérie sont, pour la plupart, installés dans l'Oranais. Reportage à Oran, autrefois la ville la plus européenne d'Algérie.
Article rédigé par franceinfo
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Juillet 1962 : l'Algérie est indépendante. Mais depuis le mois de mars et la signature des accords d'Évian, les violences ont redoublé à Oran, avec les attentats de l'OAS, les "ultras" de l'Algérie française. 200.000 Pieds-Noirs quitteront finalement l'Algérie, dans la plus grande précipitation.

Seule une poignée d'entre eux sont restés, principalement à Oran. Peut-être une centaine, peut-être plus ? Les membres de la communauté eux-mêmes ne savent pas très bien.

Il reste encore beaucoup d'Espagnols, car le consulat d'Espagne est toujours resté sur place. Des Espagnols bien acceptés en Algérie, contrairement aux Français, symboles de la colonisation. Pour certains, comme Germaine, 87 ans, il n'était pas question de partir. Elle est même devenue depuis une figure incontournable de son quartier, une sorte de "célébrité locale".

Mais pour ces Français restés en Algérie, un seul coupable de ce départ précipité de leurs compatriote : De Gaulle. Certains se sont sentis trahis par son fameux "Je vous ai compris" .

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