Festival d'Avignon : "L'annulation... j'y crois pas trop"
Que va-t-il se passer vendredi soir jour d’ouverture d’Avignon ? L’organisation retient son souffle. Les intermittents doivent annoncer ce mardi s’ils se mettent en grève ou non. Jusqu’à présent, ils ont fui les journalistes. L’un deux, qui vit les choses de l’intérieur, a tout de même accepté de répondre aux questions d’Anne Lamotte.
Il s’appelle Jean-Marie, il a 50 ans, des cheveux gris, et il compte derrière lui "22 ou 23 festivals d’Avignon ". Jean-Marie, le "régisseur général son" au festival In, qui, tension oblige, a préféré répondre aux questions de France Info à la terrasse d’un café et non pas sur les scènes où il installe micros, enceintes et haut-parleurs, "les journalistes ne sont pas les bienvenus ".
Jean-Marie qui avoue, presque en chuchotant, qu’il ne croit pas au scénario de l’annulation cette année à Avignon, "trop de pression, trop d’enjeux ". Et même s’il ne galère plus comme tant d’autres - il comptabilise jusqu’à 1.300 heures de travail par an, bien au-delà des 507 requises - il refuse qu’on le décrive comme un "privilégié ".
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