À Moscou particulièrement,beaucoup de musulmans sont originaires du Caucase ou des anciennes Républiques soviétiquesd’Asie centrale. Ils occupent des emplois peu qualifiés, sont souvent accusés d’être responsables de la criminalité, et leurs pratiques nesont pas toujours bien acceptées.Il y a deux ans, le projet de constructiond’une cinquième mosquée à Moscou a dû être abandonné : les riverains n’enveulent pas. Mais aux abords des quatre autres mosquées déjà construites, il y aussi des problèmes. Les habitants protestent contre les "prières de rue" et les embouteillages qu’elles provoquent lesjours de grandes fêtes musulmanes.En Russie, le mot "intégration"n’est pas utilisé, mais le débat ressemble étrangement à celui qui se dérouleen France.