"Qu'Allah bénisse la France", plaidoyer pour un islam apaisé
Film autobiographique d'un rappeur au rimes pacifiques et poétiques dont le nom est Abd al Malik. Il était déjà chanteur, poète, écrivain, Abd al Malik devient donc cinéaste avec cet hymne à la tolérance, qui résonne d'ailleurs avec l'autre film que nous vous avons déjà conseillé cette semaine, le film Abderrahmane Sissako, Timbuktu , puisque Abd al Malik aussi choisit de mettre en lumière un islam opposé à toute forme de violence ou d'extrémisme. A travers son propre parcours, celui d'un gamin de la cité du Neuhof à Strasbourg, sauvé de la délinquance puis de l'intégrisme après sa conversion à l'Islam, par l'école, le rap, la littérature et le soufisme... Un parcours et une réussite exemplaires, dessinés de manière peut-être un peu trop scolaire et édifiante, mais avec une sincérité indéniable.
Guillaume Gallienne qui prête sa voix à Paddington et Olivier Gourmet bientôt à l'affiche (fi ci-dessous) partagent le même coup de cœur.
Mommy , le film du jeune québécois Xavier Dolan qui vient de passer la barre du million d'entrées. Le film raconte la relation tumultueuse entre une mère excentrique et son ado hyperactif, et il a séduit les comédiens malgré ses effets de caméra et de cadre.
François Damiens sera à l'affiche de la comédie familiale qui s'annonce comme le succès de cette fin d'année : La famille Bélier ou l'envol d'une adolescente qui se découvre un don pour le chant, grâce à un prof obsédé par Michel Sardou, et qui va devoir quitter ses parents agriculteurs, sourds et muets.
C'est parce qu'il joue la carte de l'efficacité, du rire franc, du mélo assumé et de la chanson sentimentale que ce film a séduit François Damiens, qui joue le père, et qui pendant plusieurs mois, a dû apprendre la langue des signes.
Box-office
L'ours Paddington a pris la tête du classement avec plus de 570.000 entrées en une semaine devant La French et Astérix, le domaine des dieux .
Parmi les nouveautés, c'est sans surprise le troisième volet du Hobbit de Peter Jackson qui a fait le plein des entrées devant le Père Noël d'Alexandre Coffre et Timbuktu , le film d'Aderrahmane Sissako. Timbuktu a réuni en une journée près de 29.000 spectateurs, un très beau démarrage pour ce film à petit budget, qui dénonce la violence des djihadistes au Nord-Mali, en célébrant, entre autre, la beauté de la musique et de la voix, sur la bande son de Tatoumata Diawara.
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