"Nous trois ou rien" : débuts prometteurs de l'humoriste Kheiron au cinéma
Dans Nous trois ou rien , Kheiron raconte l'histoire de sa famille. Le jeune humoriste, repéré dans le Jamel Comedy Club ou dans la série Bref, passe pour la première fois derrière la caméra pour raconter comment ses parents ont fui l'Iran à l'époque du Shah pour partir en France.
Il raconte donc aussi bien le pays d'origine de ses parents, la dictature, la prison, que l'exil et l'intégration dans une banlieue française, par le prisme de cette odyssée familiale, construite comme une fable, un conte teinté d'un humour salvateur, un humour de survie qui, comme l'explique Kheiron, fait partie de son héritage : "Le fait d'être dans un climat où on ne peut pas dire ce qu'on pense, ça oblige à faire attention à l'extérieur et à être libre à l'intérieur, donc vous développez un double discours, un second degré. Moi, je n'ai pas vécu cette oppression car j'ai grandi en France, et j'ai toujours eu une grande bouche, j'ai toujours dit ce que je pensais. Mais mes parents ont vécu là-dedans et je pense qu'ils m'ont transmis ce truc. C'est pour cela que je fais passer tous mes messages avec l'humour."
Nous trois ou rien , de et avec Kheiron, aux cotés entre autres de Gérard Darmon, Zabou Breitman et Leïla Bekhti.
Trés peu de changement au classement hebdomadaire puisque Kev Adams dans Les nouvelles aventures d'Aladin est toujours en tête avec désormais plus de 3 milions 500 000 spectateurs séduits ( c'est à ce jour le plus gros succès français de l'année) devant le film de Ridley Scott "Seul sur Mars", à plus d'un million 700 000 entrées.
Le sorties de salles
En dehors du nouveau James Bond, 007 spectre , l'un des succès annoncés de cette fin d'année, il ne faudra pas manquer le nouveau film de Robert Guédiguian, Une histoire de fou , avec encore une famille dans l'histoire, une famille arménienne sur plusieurs générations pour mieux raconter, comme le dit le cinéaste, la mémoire du génocide arménien : "C'est l'émotion qui nous rend intelligents, donc il faut que ces histoires soient incarnées, là sur plusieurs générations qui nous font traverser l'histoire de cette mémoire, parce que, ce que je voulais, plutôt que de raconter l'histoire du génocide, c'était raconter l'histoire de la mémoire du génocide, comment les choses ne meurent pas dans la mémoire des gens, comment elles se transmettent ."
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