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Chroniques du ciel. Un futur pas forcément électrique

À quoi ressemblera l’avion de ligne de demain,capable de respecter les engagements de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) en matière de réduction des émissions de C02 ?

Article rédigé par franceinfo, Frédéric Beniada
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un avion atterrit à l'aéroport d'Orly, près de Paris, le 11 mai 2018. (MAXPPP)

Rappelons que le secteur a promis de réduire d’au moins 50% ces émissions mondiales de gaz à effet de serre à l’horizon 2050 par rapport à 2005. Industriels, compagnies aériennes, contrôleurs aériens se sont engagés dans des programmes ambitieux, dont le dispositif CORSIA.

Pour Philippe Petitcolin, directeur général de l’équipementier et motoriste Safran, l’avion électrique de toute petite taille est possible, mais certainement pas pour un avion de ligne.

La prochaine génération de moteurs d’ici 2030, devra encore gagner de 30% à 40% de kérosène en moins, c’est ce qu’il faudra pour respecter les engagements de l’OACI.

Philippe Petitcolin, directeur général de Safran

Philippe Petitcolin qui au passage, se dit extrêmement déçu de la récente décision d’Airbus de renoncer au projet de taxiage électrique développé par Safran.et qui aurait permis aux avions de rouler de l’aérogare jusqu’à la piste avec un petit moteur électrique.

"C'était une idée géniale", a regretté Philippe Petitcolin, dubitatif sur les explications fournies par l'avionneur. "C'est un échec qui ne va pas dans le sens de l'histoire", a-t-il déploré.

Ce système aurait permis d’économiser environ 4% des émissions de C02 sur les vols court-courriers. Une décision peu compréhensible de la part d’Airbus à l’heure où le secteur doit redoubler d’efforts pour atténuer cette image de gros pollueurs.    

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