Chroniques du ciel. La NASA a 60 ans
L’agence spatiale américaine fête ses 60 ans ce week-end. Six décennies d’aventures fabuleuses, de la conquête de l’espace aux premiers pas de l’homme sur la Lune, de drames et d’échecs aussi.
La NASA fête aujourd'hui ses 60 ans. 60 ans de conquête spatiale, des missions Apollo à Gemini, en passant par Hubble, les navettes spatiales, ou l'ISS, la station spatiale internationale. Aujourd'hui, l'agence peine à se réinventer dans un secteur où se côtoient de plus en plus d'agences spatiales internationales et d'intérêts commerciaux
Il y a 60 ans, tout juste
Le 29 juillet 1958, stimulés par la concurrence avec l’Union Soviétique et l’envoi dans l’espace par Moscou de son premier satellite Spoutnik, les États-Unis créaient la NASA. La signature du décret par le président Eisenhower allait constituer le point de départ d’une aventure spatiale qui allait conduire les États-Unis sur la Lune.
En 1962, l’astronaute John Glenn devient le premier américain en orbite autour de la Terre. Et en 1969, Neil Armstrong entre dans l’histoire comme le premier homme à marcher sur la Lune. La NASA a connu d’autres périodes de gloire dans les années 80, comme la naissance du programme de navettes spatiales, puis en 1998, le début des opérations de la Station Spatiale Internationale ou le lancement du télescope Hubble.
Depuis sa naissance, la NASA a repoussé les frontières de l’exploration spatiale
Elle a aussi vécu des échecs retentissants comme l’explosion de deux navettes "Challenger" en 1986, puis "Columbia" en 2003. Dans les années 60, le programme Apollo fut la démonstration unilatérale du pouvoir d’une nation, un instrument de politique nationale, avec des moyens financiers colossaux. Pendant l’ère Apollo, pas moins de 5% du budget national était consacré à la NASA, contre 0,5% aujourd’hui.
L’Agence spatiale américaine a dû s’adapter, multiplier, les coopérations, avec le CNES, ou l’Agence spatiale européenne mais également des acteurs privés comme Space X ou Boeing. Elle est également très impliquée dans les programmes de surveillance de changement climatique.
Aujourd'hui, l'agence peine à se réinventer
Dans un secteur où se côtoient de plus en plus d'agences spatiales internationales et d'intérêts commerciaux, la NASA est en peine aujourd'hui pour se réinventer. Sous la présidence Trump, la Lune est redevenue un objectif prioritaire de la NASA. Il s’agira pour l'agence spatiale américaine de préparer un objectif encore plus ambitieux, une mission habitée sur Mars
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