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Chroniques du ciel. Faut-il privatiser les aéroports ?

Alors que la polémique sur la privatisation du groupe ADP fait rage, une étude a comparé la situation des 600 plus grandes plates formes mondiales.

Article rédigé par franceinfo, Frédéric Beniada
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
A l'aéroport Charles de Gaulle, opéré par Aéroports de Paris, ADP.  (GETTY IMAGES)

Faut-il ou non privatiser les aéroports ? La question divise chez les politiques et professionnels du secteur. Pour tenter d’y voir plus clair, le Cabinet Roland Berger a comparé la situation des 600 plus grandes plates formes mondiales dont la gestion est assurée pour 50% d’entre elles par des opérateurs privés.

Trois axes d'étude

Trois axes ont été étudiés, l’évolution du trafic, la qualité de service et les investissements. Et sur ces trois axes, dont la qualité de service, l’étude penche plutôt faveur d’une gestion privée, même si les résultats sont à la marge.

Selon le cabinet Roland Berger, il y a là, une sorte de cercle vertueux y compris pour les investissements plus importants dit-il chez les gestionnaires privés d’aéroports.

Ces investissements conduisent à une amélioration de la qualité de service pour le passager, qui à son tour, entraîne  un accroissement du trafic et par conséquent de plus bénéfices.

L'épineuse question de la privatisation d'ADP

Il est évident, qu’il ne s’agit que d’une étude, d’un point de vue. Les opposants à la privatisation diront au contraire qu’une gestion privée n’améliore ni la qualité des services, ni les infrastructures, un propriétaire privé n’ayant qu’un seul objectif : maximiser ses profits.

De quoi donner du grain à moudre au débat sur la délicate et épineuse question de la privatisation d’ADP, souhaitée par le gouvernement mais dénoncée par la profession et une grande partie de l’opinion.

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