Vêtir ceux qui sont nus (et aussi faire les soldes)

Cadeaux, présents, bienfaits,
œuvres, esprit de Noël, appelez cela comme vous le voudrez : pour cette
semaine de Noël, la chronique Ces
Chansons qui font les fêtes
s'interroge sur les plus belles manières de faire plaisir – et même mieux – à
son prochain. Chansons, poèmes, archives inattendues...

Ah, trop de fringues, les armoires
pleines, les penderies qui débordent... Ça ne s'arrange pas ces jours-ci parce
qu'on s'est offert beaucoup de vêtements. Et puis les soldes vont s'accélérer,
et puis on va aller vers le printemps, puis vers l'été... Et nous aurons toujours
plus de raisons de nous offrir des vêtements.

Pourtant, au départ, il ne s'agit
pas d'une idée futile : vêtir ceux qui sont nus. Puis survient le glissement
de la nécessité au plaisir, de la pudeur d'Adam qui se met une feuille de vigne
à l'ostentation des vêtements considérés comme parure, comme signe de
reconnaissance, comme affirmation collective ou individuelle...

Les chansons et
archives de cette chronique :

La Garde-robe d'Élizabeth par
Amélie les Crayons** (2004)

Évangile
de Matthieu, chapitre XXV

Belleville Ménilmontant par
Tonio Gémème (1992, chanson d'Aristide Bruant créée en 1892)

L'Homme à la moto par
Édith Piaf (1956)

Je danse le mia par
IAM (1994)

Laisse béton par
Renaud (1977)

100% VIP par
Katerine (2005)

Le Pantalon par
Mustang (2009)

En survêt vert et mauve par
Bertrand Burgalat (2012)

Et voilà les hommes par
Mireille (1938)

C'est la mode et voilà tout par
Perchicot (1922)

En smoking par
Mademoiselle K (2008)

À la mode par
Claude Nougaro (1963)

Vous pouvez
également suivre l'actualité de cette chronique

Vous pouvez aussi retrouver sur le
site de France Info les quarante-deux épisodes de notre série d'été La Face cachée des
tubes.

Pendant le Tour de France, nous vous
avons proposé, en vingt-trois épisodes, la chronique Ces chansons qui
font le Tour.