Cet article date de plus de douze ans.

Noël 1984 : l'invention de la chanson caritative

Avec la chanson "Do They Know It's Christmas", la musique populaire et le monde associatif découvrent une complémentarité nouvelle.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

On se presse dans votre
boite aux lettres : si vous faites votre virement ou envoyez votre
chèque avant le 31 décembre
, cachet de la poste faisant foi, votre don à
une association caritative sera en partie défalqué de votre revenu imposable
2011.

Et ce n’est pas la seule
raison pour laquelle les associations et les fondations comptent beaucoup sur
la générosité de Noël. Nous avons tous la même pensée : si nous avons de
quoi faire des cadeaux à nos proches, nous avons de quoi aider ceux qui en ont
besoin. C’est une vieille tradition : si les rois mages posent l’or,
l’encens et la myrrhe aux pieds de l’Enfant Jésus qui vient de naître, il est
du devoir du chrétien d’apporter son aumône à celui qui a le visage du Christ –
c'est-à-dire le pauvre, le malade, le prisonnier, le vagabond…

Et la chanson nous y
invite aussi. Et souvent de manière très explicite.

Mais ce n’est pas une
tradition très ancienne. Si l’on veut donner une date, c’est en 1984 que
tout cela a commencé
, avec la chanson Do
They Know It’s Christmas
.

 

Les chansons de la chronique d’aujourd’hui : Do They Know It’s Christmas par Band Aid
(1984), We Are The World par USA For
Africa (1985), Éthiopie par Chanteurs
Sans Frontières (1985), Les Restos du
Coeur
par Les Enfoirés (1996).

 

Vous pouvez également
suivre l'actualité de cette chronique

 

Le livre qui accompagnait notre
chronique de cet été, Les chansons
qui ont tout changé
, est sur le kiosque de Radio-France et
en librairie avec sa cinquantaine
d'histoires de chansons historiques, de Ne
me quitte pas
de Jacques Brel à Didi
de Khaled, de Rock Around the Clock
par Bill Haley à Mignonne allons voir si la
rose
...

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.