L'agression mortelle dont a été victime Clément Méric jeudi dernier nousle rappelle : la violence politique est au cœur de notre histoire, maisaussi de notre culture populaire.Je ne cherche pas à banaliser ce drame, qui nous a profondément ému, noustous qui sommes attachés à la démocratie. Au contraire.Mais la violence politique, même si elle était devenue de plus en plusrare et de moins en moins pesante dans le quotidien de notre république, vientdramatiquement de revenir au premier plan de l'actualité et trouve des échosdans tout le bagage culturel le mieux partagé entre les Français.Beaucoup de nos symboles nationaux, beaucoup des signes culturels quisont censés nous unir évoquent volontiers la violence politique – non pas laguerre comme dans la Marseillaise, mais un combat des civils contre les civils,mais l'hypothèse que chacun plonge physiquement dans le combat...Les chansons etarchives de la chronique d'aujourd'hui :Martial Singher : Ça ira, ça ira (1961) Germaine Sablon : Le Chant despartisans (1946)Léo Ferré : Comme une fille (1969) Renaud : Camarade bourgeois (1975) Gilles Servat : Paris tu m'as prisdans tes bras et j'ai eu du pot de m'en sortir (1973) Jacques Brel : Jaurès (1977) Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique Les cinquante épisodes d'Un été,une chanson , notre chronique de l'été 2012, sont disponibles ici.Les livres qui ont accompagné nos chroniques des étés 2010 et 2011, Ceschansons qui font l'histoire et Les chansons qui ont tout changé ,sont l'unetl'autre sur le kiosque de Radio-France et présentent une centained'histoires de chansons historiques, de La Marseillaise à No Woman NoCry de Bob Marley, de Ne me quitte pas de Jacques Brel à Tomberla chemise de Zebda, de Rock Around the Clock par Bill Haley à Mignonneallons voir si la rose ...