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Chanter le chômage

Trois millions de chômeurs officiellement depuis la semaine dernière, mais surtout un fléau qui mine la société française depuis des décennies... Et les chanteurs l'évoquent, forcément.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
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Il n'y a pas un seul
dimanche depuis... disons... 1974 ou 1975, pas un seul dimanche où nous n'aurions pu
faire cette chronique sur la manière dont la chanson aborde le chômage.

Mais, cette semaine, le
franchissement de la barre symbolique des trois millions de chômeurs a
été annoncé. Trois millions de chômeurs pour ainsi dire à temps plein, auxquels
il faut ajouter plus d'un million et demi de demandeurs d'emploi qui ont
travaillé quelques jours au cours des derniers mois et qui cherchent à sortir
de la précarité...

Ce chômage de masse qui
gangrène notre société depuis bientôt quarante ans ne suscite surtout des
chansons qui évoquent les conséquences dramatiques de ce fléau. 

 

Les chansons de la chronique d'aujourd'hui

Zebda : Chômage (1995)

Les Apaches : Chômeur (1999)

Mouloudji : Le Chômage (1972)

Francis Lalanne : *Des mains de chômeur

  • (1981)

Bernard Lavilliers : *Les Mains d'or

  • (2001)

Monique Morelli : Le Chômeur (1971)

Neg' Marrons : ANPE (1997)

Bénabar : Qu'est-ce que tu voulais que
je lui dise
(2005)

Zoufris Maracas : J'aime pas
travailler
(2012)

 

Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique

 

Les cinquante épisodes d'Un été,
une chanson
, notre chronique de l'été 2012, sont disponibles
ici.

Les livres qui ont accompagné nos chroniques des étés 2010 et 2011, Ces
chansons qui font l'histoire
et Les chansons qui ont tout changé ,
sont l'un
et
l'autre sur le kiosque de Radio-France
et présentent une centaine
d'histoires de chansons historiques, de La Marseillaise à No Woman No
Cry
de Bob Marley, de Ne me quitte pas de Jacques Brel à Tomber
la chemise
de Zebda, de Rock Around the Clock par Bill Haley à Mignonne
allons voir si la rose
...

 

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