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"Suzanne" par Graeme Allwright, une femme étrange arrive en France

Tout l'été, nous parlons chaque jour d’une grande chanson d’amour. Aujourd'hui, l'adaptation par un attachant chanteur néo-zélandais francophone du titre le plus célèbre de Leonard Cohen.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
"Suzanne" par Graeme Allwright (1967). (DR)

Ça nous arrive, même dans cette chronique : on n’a pas très envie de couper cette chanson, avec ce flot de poésie amoureuse qui se dévide avec des images surprenantes, parfois contradictoires. Et puis, ce tutoiement qui est en fait une première personne du singulier – "Tu sais qu'elle est à moitié folle
C'est pourquoi tu veux rester / Sur un plateau d'argent Elle te sert du thé au jasmin/ Et quand tu voudrais lui dire / Que tu n'as pas d'amour pour elle / Elle t'appelle dans ses ondes / Et laisse la mer répondre".

Et cette chanson est d’autant plus superbe qu’elle est l’adaptation en langue française d’une chanson en anglais qui elle aussi est immensément belle, et qui a été enregistrée pour la première fois en 1966 par Judy Collins.

Dans cet épisode de Ces chansons qui font l’été, vous entendez des extraits de :

Graeme Allwright, Suzanne, 1968

Judy Collins, Suzanne, 1966

Leonard Cohen, Suzanne, 1967

Graeme Allwright, Emmène-moi, 1966

Graeme Allwright, Petites boîtes, 1966

Graeme Allwright, Qui a tué Davy Moore?, 1966

Graeme Allwright, Il faut que je m'en aille, 1966

Maurane, Suzanne, 2003

Nana Mouskouri, Suzanne, 2011

Nolwenn Leroy, Suzanne, 2018

Graeme Allwright, Demain sera bien, 1978

Graeme Allwright, Si c'est ta volonté, 1985

Graeme Allwright, Suzanne, 1968

Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur Twitter.

Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.

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