"Suzanne" par Graeme Allwright, une femme étrange arrive en France
Ça nous arrive, même dans cette chronique : on n’a pas très envie de couper cette chanson, avec ce flot de poésie amoureuse qui se dévide avec des images surprenantes, parfois contradictoires. Et puis, ce tutoiement qui est en fait une première personne du singulier – "Tu sais qu'elle est à moitié folle
C'est pourquoi tu veux rester / Sur un plateau d'argent Elle te sert du thé au jasmin/ Et quand tu voudrais lui dire / Que tu n'as pas d'amour pour elle / Elle t'appelle dans ses ondes / Et laisse la mer répondre".
Et cette chanson est d’autant plus superbe qu’elle est l’adaptation en langue française d’une chanson en anglais qui elle aussi est immensément belle, et qui a été enregistrée pour la première fois en 1966 par Judy Collins.
Dans cet épisode de Ces chansons qui font l’été, vous entendez des extraits de :
Graeme Allwright, Suzanne, 1968
Judy Collins, Suzanne, 1966
Leonard Cohen, Suzanne, 1967
Graeme Allwright, Emmène-moi, 1966
Graeme Allwright, Petites boîtes, 1966
Graeme Allwright, Qui a tué Davy Moore?, 1966
Graeme Allwright, Il faut que je m'en aille, 1966
Maurane, Suzanne, 2003
Nana Mouskouri, Suzanne, 2011
Nolwenn Leroy, Suzanne, 2018
Graeme Allwright, Demain sera bien, 1978
Graeme Allwright, Si c'est ta volonté, 1985
Graeme Allwright, Suzanne, 1968
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Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.
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