Ces chansons qui font l'actu. Le romantisme des enfants perdus
Les enfants des rues ont toujours inspiré les auteurs de chansons, mais souvent en prenant beaucoup de libertés avec le réalisme.
Avec Johnny Hallyday et Je suis né dans la rue, c’est tout un romantisme du pavé, de la marginalité, de la révolte, de la liberté.
Cette semaine, vous l’avez entendu sur franceinfo, des associations ont alerté sur la situation de mineurs migrants, pour la plupart toxicomanes, qui errent dans les rues de certains quartiers de Paris. Et on a peine à raccorder cette misère contemporaine à l’imagerie du gamin en jean et blouson qui grandit sans baisser l’échine devant les lois des adultes.
Pourtant, notre culture populaire est pleine de ces enfants, de ces adolescents qui tiennent le trottoir et qui font froncer le sourcil aux bien-pensants.
Dans le second épisode de cette chronique diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :
Johnny Hallyday, Je suis né dans la rue, 1969
Edith Piaf, Les Mômes de la cloche, 1936
Juliette Gréco, Les Enfants qui s'aiment, 1951
Mouloudji, Une pauvre gosse des rues, 1976
Rue de la Muette, Les Enfants du souterrain, 2006
Le Comité de Brailleurs, Gosses du trottoir, 2001
Keny Arkana, Je suis la solitaire, 2006
Mouloudji, Une pauvre gosse des rues, 1976
Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur Twitter.
Tout l’été dernier, en compagnie de Vincent Delerm, nous avons baguenaudé dans La Playlist amoureuse de la chanson, exploration buissonnière du patrimoine populaire. Vous pouvez également prolonger les gourmandises de cette chronique d’été avec le Dictionnaire amoureux de la chanson française, coédité par Plon et France Info.
Pour les professeurs, lycéens et collégiens, France Info et l’Éducation nationale ont créé ensemble un site où vous pouvez trouver une centaine de chroniques sur des chansons chargées d’histoire, Ces chansons qui font l'histoire.
Vous pouvez retrouver sur le site de France Info les quarante-deux épisodes de notre série de l’été dernier, consacrée à des rumeurs, on-dit et fausses réputations, Ça sonne faux.
Vous pouvez aussi retrouver les quarante-neuf épisodes de notre série de l’été consacrée à la chanson pendant la Première Guerre mondiale, La Fleur au fusil.
Et vous pouvez aussi vous procurer le livre accompagnant cette série, lui aussi intitulé La Fleur au fusil.
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