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Ces chansons qui font l'actu. Donald Trump et les poses de l'amoureux largué

La posture du président sortant qui refuse d'admettre sa défaite électorale est singulière. Mais si on la compare aux amoureux que l'on vient de quitter, elle est finalement assez banale...

Article rédigé par franceinfo, Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le président Donald Trump à la Maison Blanche le 13 novembre, lors d'une conférence de presse sur l'opération Warp Speed, initiée par son administration, pour faciliter et accélérer le développement, la fabrication et la distribution de vaccins, thérapeutiques et diagnostics COVID-19. (EPA / MAXPPP)

Si l’on en croit le fameux modèle de Kübler-Ross, Donald Trump devrait en passer par là. D’abord le déni, puis la colère, et, avant d’enfin accepter le deuil de sa présidence, il va en passer par la négociation.

Enfin, Ne me quitte pas de Jacques Brel, c’est un peu le paroxysme de la négociation – "laisse-moi devenir l’ombre de ta main, l’ombre de ton chien". Il ne semble pas quand même que l’on soit dans un paroxysme accessible à Donald Trump. Mais le patrimoine des variétés ne met pas à notre disposition les paroles du sortant sorti, la chanson de l’homme qui a atteint le sommet de la puissance et qui est congédié par le peuple. Tout ce que nous avons à notre disposition, ce sont les chansons d'amoureux qui voudraient bien que tout continue, qui voudraient que rien ne s’arrête.

Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :

Jacques Brel, Ne me quitte pas, 1959

Claude Robin, Garde-moi, 1961

Mistinguett, Garde-moi, 1931

Art Sullivan, Garde-moi, 1990

Sylvie Vartan, Garde-moi dans ta poche, 1966

Dolly, Garde-moi, 1997

Michael Jones, Garde-moi, 2010

Zebda, J'y suis j'y reste, 2002

Cali, Je sais, 2005

Michel Jonasz, Dites-moi, 1974

Julien Clerc, Rester, 2005

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Souvenez-vous : pendant l'été 2019, La Playlist de Françoise Hardy a été une traversée du bagage musical d'une autrice, compositrice et interprète considérée comme l'arbitre des élégances de la pop en France.

En juillet et août 2017, nous avions passé Un été en Souchon, pendant lequel Alain Souchon nous a guidés dans une promenade savoureuse dans toute une vie d’amour de la chanson.  

Tout l’été 2016, en compagnie de Vincent Delerm, nous avons baguenaudé dans La Playlist amoureuse de la chanson, exploration buissonnière du patrimoine populaire. Vous pouvez également prolonger les gourmandises de cette chronique d’été avec le Dictionnaire amoureux de la chanson française, coédité par Plon et franceinfo. 

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