Ces chansons qui font l'actu. Contre l'Etat, le couteau, le flingue et la chanson
Des années avant l'occupation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, la chanson a véhiculé une imagerie de violence politique aujourd'hui plus discrète.
Très loin de celle des zadistes et de Notre-Dame-des-Landes, l’opinion a été assez répandue que l’on peut légitimement prendre les armes contre l’Etat, et que l’on peut légitimement faire usage de la violence contre les institutions de la République. Et cela s'entendit très longtemps dans la chanson...
Dans le second épisode de cette chronique diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :
Gilles Servat, La Blanche Hermine, 1970
Gilles Servat, Paris tu m'as pris dans tes bras et j'ai eu du pot de m'en sortir, 1973
Jacques Marchais, Chant des Apaches, 1911 (enregistrement de 1971)
Georgius, La Plus bath des javas, 1925
Georges Brassens, Hécatombe, 1952
Léo Ferré, Comme une fille, 1969
Gérard Delahaye, Petite chanson pour Baader, 1978
Keny Arkana, Désobéissance civile, 2008
Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur Twitter.
En juillet et août dernier, nous avons passé Un été en Souchon, pendant lequel Alain Souchon nous a guidés dans une promenade savoureuse dans toute une vie d’amour de la chanson.
Tout l’été 2016, en compagnie de Vincent Delerm, nous avons baguenaudé dans La Playlist amoureuse de la chanson, exploration buissonnière du patrimoine populaire. Vous pouvez également prolonger les gourmandises de cette chronique d’été avec le Dictionnaire amoureux de la chanson française, coédité par Plon et franceinfo.
Pour les professeurs, lycéens et collégiens, franceinfo et l’Éducation nationale ont créé ensemble un site où vous pouvez trouver une centaine de chroniques sur des chansons chargées d’histoire, Ces chansons qui font l'histoire.
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