C’est une chanson qui nous ressemble. Carla Bruni, comme un conte de fées
En partenariat avec l’exposition C’est une chanson qui nous ressemble – Succès mondiaux des musiques populaires francophones à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, ces chroniques reviennent en détail sur chacune des histoires qui y sont présentées.
"Mais moi, je ne suis pas là, non, non, non, non. Je suis chez Keith et Anita. C'est la fin de l'été, mais il fait encore doux ma foi. Quelqu'un boit du rosé et quelqu'un joue de l'harmonica. Qu'il fait bon d'exister". On comprend facilement qu'on veuille être chez Keith et Anita, comme Carla Bruni. Elle évoque des personnages réels, Keith Richards, guitariste des Rolling Stones, et sa compagne Anita Pallenberg, mannequin, actrice, styliste, la beauté sublime au bras d'un génie vaguement méphistophélique.
On est en 1970 et il y a de la drogue chez Keith et Anita, mais Carla Bruni n'y touche pas. Elle dit par ailleurs dans la chanson qu'elle n'était pas encore née, mais on peut se dire que si elle avait eu l'âge à l'époque, elle aurait été là chez Keith et Anita au milieu des beautiful people et des artistes dans l'air du temps. Après tout, c'est sans doute sa destinée à elle d'être là où les regards se braquent, mais avec un petit quelque chose de romanesque qui déjoue les scénarios écrits d'avance.
Dans cet épisode de C’est une chanson qui nous ressemble, vous entendez des extraits de :
Carla Bruni, Chez Keith et Anita, 2013
Julien Clerc, Si j'étais elle, 2000
Carla Bruni, Quelqu'un n'a dit, 2002
Carla Bruni, Tout le monde, 2002
Carla Bruni, Raphaël, 2002
Carla Bruni, Le toi du moi, 2002
Carla Bruni, Chez Keith et Anita, 2013
Vous pouvez aussi prolonger cette chronique avec le livre C’est une chanson qui nous ressemble aux éditions du Patrimoine.
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