Bastien Valensi, P-DG de la marque de sacs à dos Cabaïa : "Tout a commencé par un bonnet perdu dans le métro"

Créée en 2015, l'entreprise Cabaïa va devenir en 2024 le premier vendeur de sacs à dos en France, avec plus de 100 millions d'euros de chiffres d'affaires réalisés.
Article rédigé par Victor Matet
Radio France
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Temps de lecture : 1min
Bastien Valensi, le cofondateur de la marque de sacs à dos Cabaïa. (ARNAUD DUMONTIER / MAXPPP)

Sa grande école à lui, c'est HEC : la "Haute école des copains", assume Bastien Valensi, à la tête de Cabaïa, crée en 2015 avec l'un de ses amis. Le jeune homme possède un Bac + 2 mais surtout "l'envie d'entreprendre" depuis ses 18 ans.

En 2015, c'est en perdant son bonnet dans le métro que le déclic arrive. Alors à la recherche d'un modèle sympa pour le remplacer, il n'en trouve pas et décide de se lancer dans l'aventure d'un "bar à bonnets" : "des bonnets à pompons interchangeables vendus dans un shaker", comme le détaille l'entrepreneur.

Le premier vendeur de sacs à dos en France en 2024

Le succès est immédiat, mais ce qui va réellement faire décoller Cabaïa, c'est la production de sacs à dos à partir de 2019. "Nos clientes voulaient des sacs à la fois pratiques et jolis, et elles avaient du mal à en trouver", analyse Bastien Valensi.

La marque vise cette année les 100 millions d'euros de chiffres d'affaires et devrait ouvrir une dizaine de magasins supplémentaires, en France et en Europe. Ce qui portera leur nombre à plus de 40. Cabaïa devrait aussi devenir le premier vendeur de sacs à dos en France, devant l'enseigne Eastpak.

Écologique mais pas made in France

Cabaïa met largement en avant son engagement écologique avec "un projet vegan dès le début". La marque assume par contre la production de ses produits en Asie, après avoir fait une simulation pour fabriquer en Europe, au Portugal. "L'Europe n'est pas armée pour produire de façon industrielle en grande quantité", assure Bastien Valensi. Il explique qu'en cas de rapatriement de la production en France, ses sacs coûteraient 250 euros l'unité, soit trois fois leur prix actuel.

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