Une bouffée d'air dans un monde de brutes
Lin, bois, papiers, papyrus, papier de verre, pochoirs, gouaches, papiers de lumière, lumière de feu, feu folet, laid de vache, vache a lait, bout d'ficelle, selle de cheval.....
Enfin, l'enfance et la nature.
Et presque, l'envie de rire.
Comme une delivrance, ce salon permet la possibilité d'une joie: oublier durant quelques heures, que nous sommes à Paris, que des gens sont morts, que d'autres sont blessés et encore d'autres souffrent, que nous avont tous désormais un trou quelque part dans le coeur depuis vendredi dernier.
Dans les allées, peu de bousculades entre toutes ces nanas qui s'arrachent rouleaux de papiers peints et boutons de couleur résolument rose.
Peu de bousculades, car peu de monde.
Du coup, l'air passe dans les esprits, et les sourires prennent des formes d'invitation à vivre.
Certaines pensent deja à Noel.
J'achète des vases en plastiques, qui tiennent debout. Je les choisis avec des pères noel, c'est ridicule.
Depuis vendredi, et la nuit qui s'est abattue sur nos âmes, chacun fait comme il peut.
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