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"Pas sans nous !" devant l'Assemblée nationale

La coordination nationale "Pas sans nous !" organisait aujourd’hui un rassemblement devant l’Assemblée nationale. Alors que le budget est débattu chaque jour dans l’hémicycle, les militants demandent que 10% de la réserve parlementaire soit versée à des projets citoyens, dans les quartiers. Quelques députés sont venus à leur rencontre.
Article rédigé par Nathalie Bourrus
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La députée écolo Eva Sas et le militant Mohamed Mechmache © Radio France / Nathalie Bourrus)

Ni banderole…Ni pancarte… Dans le calme, sous la pluie, les militants des quartiers se sont postés dans une rue adjacente de l’Assemblée. Et ils ont attendus que leurs représentants sortent leur parler. Le premier n’a pas été tendre. Le député de Valence a cru qu’il s’agissait d’un rassemblement "communautaire ", et le leur a dit. La stigmatisation…ils ont un peu l’habitude. Et cela les met en colère bien sûr, mais à la fois…

Sortir les cités de l'isolement et du chômage

L’important aujourd’hui était ailleurs, car leur proposition est intéressante et concrète : demander au Parlement de casser sa tirelire personnelle, la fameuse "réserve parlementaire ". Les "Pas sans nous !" en veulent 10%, mais surtout, ils souhaitent être consultés, s’engager dans des vrais projets pour sortir les cités de cette spirale de l’isolement et du chômage.

On a promis le droit de vote aux étrangers aux scrutins locaux, et on ne l’a pas fait. Si on attend encore, ils seront morts, les gens censés en bénéficier

"Cette maison du peuple, qui est aussi la notre…on doit pouvoir s’y faire entendre ". Celui qui parle mène le combat et le dialogue, dans les quartiers, depuis des années. Il est rôdé, mais jamais lassé. La famille des écolos viendra les voir.Deux frondeuses, socialistes, aussi. Un peu honteuse de toutes les annonces faites sur les banlieues, et souvent jamais tenues.

L’une d’elles : "On a promis le droit de vote aux étrangers aux scrutins locaux, et on ne l’a pas fait. Si on attend encore, ils seront morts, les gens censés en bénéficier ".

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