Les députés de l'opposition en rage !
La presse n'attendait que lui : Thomas Thévenoud. Dans la célèbre salle des quatre colonnes, où se pressent les micros, on sent l'impatience. Un p'tit nouveau : "Vous êtes Monsieur Thévenoud ? ", "Ah non ! ". "Ni madame Trierweiler ! ". Sympa l'ambiance.
D'autres parlementaires arrivent, tranquillement, après un déjeuner à l'extérieur (la buvette de l'Assemblée est en travaux, dommage, c'est là que les discussions vont bon train souvent...). "Faute impardonnable de Thévenoud ! ", "Des élus perdent pied...ou les pédales ", "A la fois, je ne vais pas tirer sur une ambulance ", "Ça fait un peu lynchage quand même..." Paroles de députés de droite, de gauche.
Ça sonne. A 15 heures, la presse s'engouffre dans l'hémicycle, après quelques étages à grimper. On est tout en haut, vue aérienne sur nos élus. Jusque-là, tout va bien. A 15h30, la bombe est lancée. Par une femme, députée UMP, Isabelle Le Callennec : "Cette affaire choque. Entre vos discours et vos actes, il y a une immense différence. "
Manuel Valls, martèle, hausse le ton, et s'épanche également : "Je comprends la question. Le comportement de Monsieur Thévenoud et les faits qui lui sont reprochés ont fait mal à la République, à la France, à la gauche. "
Une voix, comme un cri : "C'est pire que ça ! ". Une autre : "Quand allez-vous cesser la comédie ? ".
Manuel Valls : "Nous ne jouons pas la comédie ici ! ".
Réponse de l'UMP: "Menteuuuur ! Plaisantin ! ouuuuuuuuu !".
Puis, il tape fort: "Le bulletin de vote de Thomas Thévenoud ne sera pas comptabilisé, lors du vote de confiance ". Une phrase puissante, qui coupe un peu le souffle à l'opposition. Un peu.
La corrida reprend : "Et les Impôôôôôts!!!! ".
A 16 heures, reprise des débats sur le texte concernant les factures d'électricité. De nombreux députés sortent répondre aux journalistes.
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