La Palestine en route
Ils sont peu nombreux devant l'Assemblée nationale, mais dans le dur. Ils savent exactement qui est là. Quelle presse. Les cameramen ne sont pas les bienvenus. Au micro, un homme : "France Info est parmi nous. On espère qu'ils diront enfin la vérité, sur leur antenne ! "
Claude Goasguen est venu les saluer. Nicolas Sarkozy a demandé à son parti de voter contre le texte. Le député de Paris l'a fait. Parmi ses arguments : "Les terroristes sont dans nos quartiers. C'est une porte ouverte. C'est pas le moment de faire ça. Il faut d'abord des négociations de paix ". Le représentant des Français à l'étranger, en charge d'Israël, va plus loin : "le djihadisme gangrène notre société. C'est un blanc-seing aux extrémistes ".
Les observateurs aguerris demandent : "C'est quand le bon moment? Si on laisse Israéliens et Palestiniens s'enfoncer encore un pleu plus, entre eux, il ne se passera rien, à part la guerre". Et même si le texte a quelque chose de vaseux ou d'incertain, il n'est pas symbolique. La représentation parlementaire a dit "oui" à un État, avant une paix définitive et totale.
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