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Hopitaux au bord de la crise de nerfs !

Les personnels hospitaliers se sont rassemblés ce mardi devant le ministère de la Santé, à Paris. Des gens venus d'Angers, Sarlat, Caen, Besançon, etc... sont venus dire leur désarroi, face aux réductions budgétaires envisagées. Au manque de remplacement de postes, à la productivité qui remplace, selon eux, le service qu'ils doivent aux patients.
Article rédigé par Nathalie Bourrus
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Nathalie Bourrus)

Un homme passe avec un masque de François Hollande et une pancarte: "vous voulez des millions, j'ai des milliards".

Plus loin, un médecin porte une blouse blanche taguée: "De l'argent pour les sans dents. Licenciements pour nos dirigeants!".

Les personnels hospitaliers se sentent au bord du gouffre. Epuisés.

Dans un camion-sono, ils et elles montent tour à tour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail.

" On ne peut plus accueillir correctement les patients. C'est dramatique pour tout le monde. On nous envoie des SMS pour rappliquer au travail, parce que les hopitaux sont en manque de personnel, ne renouvellent pas toujours les postes vacants "

Le représentant su syndicat Sud de l'APHP (Hôpitaux de paris) s'époumone :

" C'est un vrai bon rassemblement! Osons! Il faut affronter ce pseudo gouvernement de gauche ! ".

Puis, une infirmière :

" Comment perdre 1.000 places destinées aux avortements, en Seine-Saint-Denis??? "

Une ancienne directrice d'hôpital, l'une des seules à avoir fait le déplacement (car elle est syndiquée) est dépitée :

" La maternité est devenue un gros problème. On met bien souvent les mamans dehors trop tôt, par manque de places. C'est
quand même fou ! comme si un accouchement était un acte banal !
"

Un rassemblement qui fait froid dans le dos.

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