Virée culturelle et gastronomique à Tours
"On est dans l’hyper centre à côté du quartier du Vieux-Tours." Imaginez traverser un village garni de belles maisons. Bienvenue dans les Halles centrales, place Gaston Paillhou. "Mélanie responsable de la charcuterie Hardouin. Une institution fondée en 1936. La spécialité de la boutique, c’est bien sûr les rillettes de Tours, les rillons Vouvray et l’andouillette à la corde. C’est le tiercé gagnant de la boutique !"
Plus loin sous le patio, la cave et l’épicerie fine La Maison Clément. "Elle est tenue par trois frères, les frères Clément". On y remplit son panier d’un Vouvray Montlouis, de poires tapées de Rivarennes et de macarons de Cormery, tous issus du terroir. "Le quartier des Halles, ça bouge pas mal quand même ! C’est là où l’on peut bien manger. Avec pas mal de restos sympas, tout autour."
A l’image de L’idée Hall, tout près rue de la Victoire. "En capacité on est à 28 places". Ce petit bistrot gastronomique discret aux murs décorés d’assiettes vintage propose une cuisine de saison traditionnelle raffinée avec des produits en circuit court. "Nos deux spécialités : les croquilles d’escargot et le ris de veau croustillant." Formule déjeuner entrée-plat-dessert 24 euros.
"Bonjour, je suis Isabelle Reiher, directrice du Centre de création contemporaine Olivier Debré (CCCOD), centré sur les arts visuels." 2500 m² d’espace d’expositions, il y a aussi de quoi bien se nourrir ! À l’affiche jusqu’au 30 avril, l’exposition consacrée à Rosa Barba, artiste italienne qui utilise des outils du cinéma pour créer des sculptures. "Elle s’est inspirée des techniques de la vannerie, que nous retrouvons par chez nous, à Villaines-les-Rochers, elle a ainsi créé de grands écrans tissés avec la pellicule."
"Il fait 15 degrés toute l’année, en hiver, on a chaud, en été, il fait frais…" Et nous voici dans les souterrains du musée des Beaux-Arts ! "On sera dans l’épaisseur du mur". L’édifice a été construit sur les fondations d’une muraille gallo-romaine de 1250 mètres de long qui date du IVe siècle. A l’origine, celle-ci possédait 16 tours, dont quatre subsistent actuellement. "Ces vestiges servaient de cave aux chanoines qui conservaient nourriture et vin rouge pour l’Eucharistie." On file ensuite admirer quelques étages au-dessus "La fuite en Egypte" (1627), chef-d’œuvre de Rembrandt.
"Dans vos petites cuillères, vous avez un sablé aux amandes, avec un tarama fait maison". En un battement d’ailes, nous voici au restaurant gastronomique Les Bartavelles, rue Colbert. Pas de perdrix rouge des montagnes à la carte des Bartavelles, mais une dorade grise avec légumes de saison (pommes de terre du Pérou, radis asiatiques) au jus de vin jaune et comté.
En à peine cinq ans, cet établissement tenu par Ghislain Damaye et sa sœur Véronique s’est taillé une place de choix à Tours pour sa cuisine créative. Envolée méritée ! Formule à partir de 26 euros.
"Les tables sont amovibles et propices à la rencontre." Pour un dernier verre, on vous conseille aussi rue Colbert, le bar-épicerie, Ma Réserve. Sur de grandes tablées en bois, on déguste avec modération du vin local. Vous êtes plutôt Saumur Champigny ou Sancerre ?
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