Il est encore temps de skier !
"A La Plagne, on monte jusqu’à 3250 mètres d’altitude sur le domaine skiable. Et je suis ravi de vous accueillir aujourd’hui pour reprendre le ski." Julien Favre est moniteur de ski depuis 28 ans. Il dirige l’école Oxygène présente dans 15 stations en France, de La Plagne à Val d’Isère aux Trois Vallées, en passant par Megève. "Et là on démarre le ski à 2000 mètres d’altitude tout juste."
Exit les bâtons !
Pour s’y remettre après plusieurs années, on commence à glisser à plat, puis sur une piste verte. Et très vite, les sensations et les bons mouvements reviennent grâce à la mémoire kinesthésique, la mémoire du corps.
"Et on va pouvoir commencer notre évolution en virage, c'est tout un jeu d’équilibre. Naturellement si on veut aller à gauche, on emmène tout le corps. Eh bien au ski, on fait un peu différemment un peu comme à vélo, comme à cheval, si je décide d’aller à gauche, je regarde où j’ai envie d’aller et je viens m’équilibrer sur ma jambe extérieure, sur ma jambe droite, et puis je conduis mon ski", explique le professionnel.
A La Plagne, on skie jusque fin avril, voire début mai. Au printemps, on pratique ce qu’on appelle le "ski d’esthète". "C’est un ski très agréable, très laid-back, très détendu, et avec une bonne qualité de neige, poursuit Julien Favre. Paradoxalement, on parle de neige humide, de soupe de neige dure, mais accompagné par un professionnel, c’est l'un des plus beaux skis que l’on peut faire, au soleil, c'est très doux. On va pouvoir accéder au hors-piste de manière très sécurisée, la neige est très stable, on peut se balader en ski jusqu’à 14h, ensuite on s’installe sur une terrasse pour profiter du soleil."
Côté paysages, la vallée verdit, la neige commence à fondre sur les faces les plus exposées, et depuis les télésièges on aperçoit des marmottes !
"Toute la faune remonte en altitude, donc on va croiser les bouquetins, les chamois qui remontent, et puis il y a ce mix où on est sur la neige avec 10 degrés dehors, on est sur de la glace, on glisse, et quand on pique-nique, on a les fleurs, on est en t-shirt, c’est vraiment la transition d’un monde hivernal à un monde printanier. Et on arrive à réunir les deux ensemble, c’est très agréable."
A 2500 mètres, au sommet de la Grande Rochette, le spectacle est sublime. Devant nous, quatre merveilles du monde : le parc de la Vanoise, le massif des Ecrins, le mont Blanc et le Monterosso. "Ce sont quatre des plus beaux massifs alpins", commente Julien Favre.
Et de conclure "Je suis également très friand du sommet du Jovet, de la piste du mont de la Guerre qui descend sur Champagny. Et le meilleur moyen, c’est encore de venir le partager avec nous, on vous emmène justement dans ces endroits. Demandez à un cueilleur de champignons où il les cueille, il ne vous le dira jamais. Mais si vous partez avec lui, alors vous saurez où ils sont…".
EN PRATIQUE
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