Et si vous testiez la cani-rando ?
"Bonjour tout le monde, je vais vous donner les consignes de sécurité et je vais vous laisser approcher des chiens." Thomas Espitalier est musher. Il élève ses chiens dans sa ferme Tanaka Camp, à Sainte-Foy-Tarentaise en Savoie. "On a Patoune, un chien mâle du Groenland, on voit bien sa physiologie, grand chien, oreilles pointues, grand museau. Le Husky à peu près pareil mais plus fin, plus aiguisé et plus bas."
Aux beaux jours, Thomas organise des cani-randos, des randonnées pédestres où l’on est attaché à un chien, grâce à une ceinture fixée autour de la taille. "Donc l’intérêt, c’est d’avoir une assistance à la marche. Sur le même principe que le vélo électrique, on produit un effort pour avancer, il faut marcher quand même. On va pouvoir marcher plus vite en se fatiguant moins. Et donc pouvoir aller un peu plus loin, que si on avait été seulement à pied. Et puis, c’est aussi le plaisir du contact avec l’animal."
Il faut prévoir de bonnes chaussures de randonnée, une gourde d’eau. Et bien retenir les consignes : parler calmement aux chiens, ne pas crier et ne pas courir à côté d’eux.
Et d’entrée de jeu, on est surpris par la rapidité et la fluidité avec laquelle on grimpe les premiers mètres. Sensation d’avancer sans effort. Au fil de la balade qui nous conduit sur des sentiers forestiers de la Tarentaise, on applique les consignes avec nos compagnons poilus : "Vous devez donc dire ''en place'' pour démarrer, ''stop' pour s’arrêter."
Sous l’œil de Tarot, le chien Saint-Bernard du musher qui encadre l’équipée ! Et pour les descentes, on a l’impression qu’on va s’envoler, si on trottine à la même allure que le chien ! Le cardio bat son plein ! "Mais il ne faut pas aller trop vite, sinon le chien se met à courir et là tu dévales", avertit Thomas.
Puis pause rafraîchissante près d’une rivière, le temps que les chiens boivent de l’eau. La balade dure plus de deux heures. Revigorante... Elle se termine en câlinant les chiens du Groenland.
EN PRATIQUE
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