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C'est mon week-end. Visiter les Pouilles en Italie et manger de la vraie mozarella !

Une bonne idée avant que la saison apporte les touristes en nombre, visiter les Pouilles dans le sud-est de l'Italie. Le mois de mars est le mois idéal.

Article rédigé par franceinfo, Ingrid Pohu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Des maisons rondes construites avec des pierres,  à Alberobello, Les Pouilles (Italie). (DE AGOSTINI PICTURE LIBRARY / DE AGOSTINI EDITORIAL)

Cap sur le sud-est de l’Italie dans les Pouilles, à seulement deux heures vingt de Paris en avion. Cette région qui forme le talon de l’Italie est baignée par la mer Adriatique à l’est et par la mer Lonienne au sud. Ça vaut le coup de s’y rendre pour un long week-end au mois de mars car il y a moins de touristes et on profite d’un soleil d’hiver très doux. 

Vous sentez le parfum des lauriers légèrement iodé ? Il chatouille délicatement vos narines quand vous traversez la campagne de cette région agricole notamment autour de Savelletri di Fasano dans la province de Brindisi, au sud de Bari. Là, sous 18 - 19 °C, on circule sur des petites routes très tranquilles, le long des murs de pierre, on prend le temps de saluer les oliviers millénaires qui sont légèrement penchés à cause du mistral. Sur certaines maisons blanchies à la chaux, on aperçoit des poulies qui permettent de faire glisser un panier entre la terrasse et la cuisine à l’étage. On distingue aussi de grandes fermes fortifiées qu’on appelle Masseria. Un charme fou !

Halte à la ferme de Lamapecora et son fromage 

Ici on prépare sous vos yeux la burrata et la mozzarella. Nous avons découvert que la vraie mozzarella a un goût persillé, rien à voir avec celle sans saveur qu’on trouve parfois en supermarché. À tester, les Panzerotti, des beignets de pâtes fraîches fris fourrées à la sauce tomate basilique et mozzarella. Succulento !
 
L’une des richesses de la région des Pouilles c’est sa gastronomie. Tout est local ou presque. Là-bas on mise sur le "kilomètre zéro". On mange beaucoup de légumes verts, cuits ou crus, des fruits. Parmi les spécialités, la soupe de lentilles et les pâtes en forme d’oreilles, les orechiette. On déguste aussi beaucoup de fruits de mer et de poissons crus. Dans le petit port de pêche de Savelletri, face à la mer Adriatique, foncez à la poissonnerie Due Mari, les langoustines fraîches y sont juste fabuleuses.

La ville de Locorotondo, dans la vallée d’Itria

Une vraie rotonde puisque son centre historique est circulaire. Perchée sur sa colline, cette cité a des allures de petit amphithéâtre. Tourner en rond dans ses ruelles pavées c’est très agréable, d’autant que les balcons des maisonnettes sont joliment fleuris. Pas loin se trouve la ville de Cisternino qui possède des remparts.
Ils sont en partie conservés. Cisternino c’est aussi son église baroque, ses rues en mode labyrinthe, ses bouchers, sans oublier ses bars, ses terrasses. À 6 km du centre de Cisternino, il faut absolument aller à la rencontre de Paolo Belloni, son rire chaleureux vaut tous les "ciao" du monde. Il vous fait visiter les Jardins de Pomona. On y découvre des plantes rares, des grenadiers ou encore des dattiers. Lors de cette balade bucolique, Paolo vous fait goûter des figues séchées qui garnissent les poches des habitants des Pouilles depuis bien des générations, c'était le fruit du pauvre. La tradition c'est de farcir les figues avec des amandes. Paolo vous raconte aussi l’origine des Trulli, ces maisons rondes en pierre sèche blanche et aux toits pointus peuplent la vallée d’Itria, on découvre ces sortes de poivrières par centaines, pas loin, dans le village d’. On peut d’ailleurs dormir dans l’un de ces trulli. Paolo en a aménagé plusieurs en gîtes. Comptez à partir de 140 euros la nuitée.

Prix d’un vol A/R Paris-Bari à partir de 80 euros au départ de l’aéroport de Beauvais avec Ryanair. Et Air France vient d'annoncer que cet été – du 18 juillet au 2 septembre – elle desservira Bari cinq fois par semaine depuis l'aéroport de Roissy.

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