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Des magasins d'un nouveau type

Ce sont des magasins d’un nouveau type, des grands espaces sans marchandise à emporter, des petites surfaces bourrées de technologies ou encore des adresses éphémères. Les chaines font des tests tous azimuts à la recherche de la boutique du futur.
Article rédigé par Dominique Loriou
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Illustration prétexte © Fotolia)

Dans son tout nouveau magasin, à Englos, près de Lille, Decathlon offre 10% de remise, en permanence, sur tous les articles. Tout de même! Mais, car il y a un "mais", les clients ressortent tous, les mains vides. Et pourtant, il y a le choix : plus de 22.000 références exposées c’est-à-dire l’intégralité des produits Decathlon. Dans un magasin classique, c’est parfois moins de la moitié. Ici, on regarde, on touche. Mais on n’essaye pas, il n y a pas toutes les tailles. Et surtout on n’emporte pas la marchandise.

On commande comme on le ferait de chez soi

Le client doit y mettre du sien : passer commande sur smartphone, Decathlon peut lui en prêter un, être patient, si votre enfant a besoin de baskets pour demain, il risque de faire du sport en chaussettes ! Car soit votre livraison va arriver à domicile, classique. Soit vous devrez repasser dans le magasin récupérer vos emplettes le lendemain par exemple. En échange, les vendeurs sont là pour vous, aux petits soins. Et pour cause, ils ne mettent plus rien en rayon. Ca leur prenait les deux tiers de leur temps.

Cet environnement technologique va se généraliser

Exemple chez Undiz, de la lingerie jeune à petit prix. Oubliez le concept dentelle romantique avec ces boutiques "Undiz machine" qui viennent d’ouvrir à Toulouse et à Paris. Dans des tout petits espaces, on a un entrelacs de tuyaux transparents. Peu de marchandise exposée. Mais vous trouvez tout sur les bornes digitales. Quelques clics, un peu d’air comprimé dans les tubes et hop. En deux -trois minutes, la culotte choisie arrive par capsule. Elle a été préparée en sous-sol. Jusqu’à 150 livraisons par heure à Toulouse, près de 1.000 capsules par jour.

Ca permet d’installer une enseigne à près partout. Même là où le mètre carré est très cher. Mais c’est aussi une image connectée pour une marque. Ca peut même accompagner un changement de stratégie. C’est le cas de beaucoup de ces pop-up, vous savez ces magasins éphémères. Par exemple, en ce moment, Damart est à Parly 2, avec une série d’animations pour rajeunir son fameux thermolactyl et apparaître comme LA marque de la famille pour les sous-vêtements chauds. Il faut dire qu’Uniqlo a raflé la jeune clientèle dans ce domaine.

Kiabi a fait une apparition gare Saint-Lazare, avant d’annoncer

Les marques nous parlent d’elles et pas seulement dans leurs mails publicitaires.

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