C'est mon époque. Un burger, sinon rien !
Au niveau alimentaire, les Français adorent les burgers chics. Ce filon commercial, avec de nouvelles enseignes, s'en sort plutôt bien.
Les Français retrouvent le chemin du restaurant après quatre années de bouderies. On devrait franchir le seuil des 10 milliards de visites à la fin de l'année. Cela n'était pas arrivé depuis 2008 selon une étude du cabinet NPD mais le vrai filon du moment, c'est le burger.
Pas n'importe quel burger
Le burger chic et même gourmet. Les 18/35 ans, qui en sont friands, ont dopé ce secteur qui termine l'année avec 3,5 % de croissance. Et le cabinet d'études NPD prédit une accélération du rythme dans les deux ans à venir. Désormais, une livraison sur six comporte un burger contre une livraison sur trois pour une pizza. Du coup, on a vu pousser de nouvelles enseignes un peu plus haut de gamme : 231 East Street, Mythic Burger, Big Fernand. Même les Américains nous ont envoyé ce qu'ils savent faire de mieux en la matière : Five Guys ou tout récemment le Californien Carl's Junior, qui promet une viande sans stéroïdes, ni antibiotiques. On n'en attend pas moins, mais ça n'est pas la règle absolue aux Etats-Unis.
Des burgers, mais pas que...
Ce que proposent les boulangeries est aussi très en vogue. On y déjeune désormais dans 6% des cas à grand renfort de sandwiches. Les ventes ont bondi de 16% depuis 2012 mais les boulangeries pâtisseries ont élargi leur offre. Désormais, 96% d'entre elles ont une gamme de snacking contre 88%, il y a quelques années, selon l'observatoire de la franchise. Le marché pèse aujourd'hui plus de 48 milliards d'euros. Et on se met en plus à prendre notre petit-déjeuner à l'extérieur de la maison : la tendance est en hausse de 13%. Là encore les boulangeries en profitent mais aussi les coffee shops, ces sortes de salons de thé où on est censé boire aussi un bon café.
La fréquentation des restaurants en légère hausse
La reprise est timide mais si tout va bien elle va s'accélérer dans les deux ans à venir, en suivant la conjoncture économique, selon NPD. L'an prochain, on prévoit plus de 110 millions de visites supplémentaires, 125 millions l'année suivante. Même les cantines des entreprises pourraient être entrainées dans le mouvement, elles qui ont souffert d'une montée du chômage. Autre surprise, les centres commerciaux bénéficient aussi de cette nouvelle manière de se restaurer. On mange sur place, on reste plus longtemps et donc on consomme plus. Cela n'a pas échappé aux promoteurs et dès l'an prochain, à Milan, il y aura un premier salon international de l’immobilier commercial, dédié exclusivement au secteur de la restauration.
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