C'est mon époque. Manger du fonio, c'est tendance
Après le quinoa, voici le fonio, une céréale venue d'Afrique au goût de noisette. Cette céréale est en vente dans les magasins bio américains depuis un an et arrive en France.
Les excès alimentaires des fêtes sont désormais derrière nous, place aux bonnes résolutions. On peut manger du fonio, une céréale venue d'Afrique et qui fait son entrée dans nos magasins bio.
Vous avez aimé le quinoa, vous allez découvrir le fonio des grains croquants, un peu plus gros que du couscous, un petit goût qui tire vers la noix ou la noisette, selon les interprétations. Cela se mange froid ou chaud, comme du riz ou du taboulé, ou même sous forme de farine. On en fait des gâteaux et des cakes donc facile à cuisiner, mais, en plus le fonio est un super aliment, détox très riche en magnésium, calcium, zinc, manganèse et en acides aminés. Nourrissant et léger, donc idéal pour les lendemains de fêtes. Il est adapté à l'alimentation des enfants comme des personnes âgées ou même des diabétiques. Surtout : naturellement sans gluten. Exactement le profil des aliments qui ont la cote en ce moment puisque le "sans gluten" fait des bonds de 10% chaque année. On prédit des ventes annuelles dans le monde de près de six milliards d'euros d'ici 2020.
L'avenir du fonio est assuré
Cette céréale est en vente dans les magasins bio américains depuis un an. Elle arrive chez nous aux alentours de huit euros le kilo chez Naturalia, Greenweez ou Epices du monde. Pierre Thiam, un chef sénégalais réputé installé à New York, croit sans réserve au fonio. il est d'ailleurs allé porter cette bonne parole à la conférence Tedglobal 2017, une sorte de carrefour international des nouvelles idées et qui donne la parole chaque année depuis plus de 30 ans à des orateurs venus du monde entier. Pierre Thiam a vanté les mérites de la petite céréale qui monte en Occident et qui existe en Afrique de l'Ouest depuis des millénaires.
Des importations en masse
Les cultures sont pour l'heure familiales. Le fonio n'est pas difficile et pousse sur des sols pauvres, qu'il y ait de l'eau ou pas. Le problème vient après la récolte : il faut investir dans des machines pour vanner puis décortiquer les graines. Comme pour le quinoa, la production mondiale a quasiment été multipliée par sept en 30 ans. Le mot est pourtant imprononçable pour les Américains : fonio, lui, leur sied bien en bouche.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.