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Une fête pour mieux connaître vos voisins de travail

La fête des voisins au travail, c'est ce jeudi 3 octobre. Selon les organisateurs, 17 000 entreprises y participent, soit plus de 700 000 salariés.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Des collègues de travail trinquent sur leur lieu de travail. (ERIC AUDRAS / MAXPPP)

Vous connaissez la fête des voisins organisée tous les ans depuis vingt ans au mois de mai ? Il existe aussi la fête des voisins au travail le 3 octobre. Elle s'enracine doucement dans l'environnement professionnel : 17 000 entreprises y participent, soit plus de 700 000 salariés annoncent les organisateurs.

Il va y avoir des buffets de viennoiseries, des apéros entre entreprises voisines, sur la zone d'activité, des tours dans lesquelles on va circuler d'étage en étage, histoire de visiter la boite d'au-dessus. L'idée de cette fête des voisins au travail, c'est d'abord de faire connaissance avec les salariés des entreprises du voisinage. Il peut en sortir des propositions de covoiturage, des coups de main, une meilleure compréhension du boulot de celui que vous croisez tous les matins sur le parking, du business pourquoi pas, et surtout de la convivialité.

Les rapports humains se dégradent au travail

Et il y en a besoin, parce que cette sixième édition de la fête des voisins au travail s'accompagne d'un sondage un peu inquiétant. Selon les 1 085 salariés actifs interrogés par l'institut Viavoice, les relations humaines au travail se sont encore dégradées. La proportion de ceux qui le pensent a gagné huit points par rapport à l'an dernier et 10 points par rapport à 2017. Ce sont surtout les seniors qui s'alarment sur la détérioration des relations humaines au travail, bien plus que les jeunes moins choqués par le phénomène.

D'après cette enquête, la machine à café est le lieu où l'on préfère échanger avec ses collègues. Vient ensuite la pause déjeuner. En revanche, en France, on est pour une séparation nette entre le temps de travail et le temps privé. À l'inverse de la Grande-Bretagne, par exemple, l'afterwork, le pot que l'on va prendre entre collègue après le travail, n'a pas la cote chez nous. Seuls 10% des actifs le citent dans leurs moments d'échange préférés. À l'exception des jeunes des grandes villes, qui y sont plutôt favorables.

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