Un salarié sur quatre estime que l'ambiance s'est dégradée au travail
Les sondages se suivent et se ressemblent. Les entreprises toussent, et ce sont les salariés qui s'enrhument. Les difficultés économiques se traduisent directement dans la vie quotidienne au travail. Dernière étude en date, celle de l'institut Great place to work. Trente neuf pour cent des salariés, deux sur cinq, disent que la crise a dégradé l'ambiance au sein de leur entreprise. Pour la même proportion, la crise "alourdit la charge de travail", elle "enterre les espoirs de carrière" et elle "incite les salariés à s'acrocher à leur poste".
Sept salariés sur dix estiment que leurs conditions de travail se sont dégradées
Le sondage de l'institut Great place to work n'a pas valeur scientifique, mais il confirme d'autres enquêtes récentes. Notamment celle menée par l'Anact, la très sérieuse agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail. Elle dresse le même constat : sept salariés sur dix pensent que leurs conditions de travail se sont dégradées ces dernières années. Les explications ? Moins de moyens, moins d'effectifs, et moins de temps pour faire le travail. Tout ça se traduit par plus de pression sur les mêmes.
Mais la tendance ne se résume pas à une question "d'ambiance", qui serait devenue "moins sympa". Ce que toutes les études montrent c'est que cette charge qui s'alourdit conduit de plus en plus de salariés à frôler le burn out. Cette dernière étude affirme qu'un salarié sur deux est confronté au syndrome d'épuisement professionnel, pour lui ou pour son entourage.
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