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Recrutement : faites-vous payer pour mettre en relation candidats et entreprises

Se faire payer pour mettre en relation un ami et une entreprise qui cherche quelqu'un avec un profil bien précis pour un poste, c'est le principe du recrutement par cooptation. Cela existe depuis longtemps dans certaines sociétés. Mais avec les réseaux sociaux, le phénomène prend une autre ampleur. D'où l'apparition d'une nouvelle méthode de recrutement : le recrutement participatif. Une start-up française s'est lancée avec succès sur ce créneau.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Le recrutement par cooptation est bien organisé depuis longtemps dans certaines entreprises, notamment dans celles où la culture d'entreprise est très forte.

Chez Xerox, par exemple, les salariés reçoivent une prime s'ils sont à l'origine d'un recrutement, si le candidat qu'ils recommandent finit par être embauché. Chez Accenture, même principe : les salariés reçoivent des chèques cadeaux.

L'important des "amis" sur les réseaux sociaux


Alors évidemment, avec les réseaux sociaux, tout ça prend une autre ampleur. Tout simplement parce que des "amis ", ou des relations, on en a beaucoup plus ! Et qu'on peut avoir accès à des offres d'emplois qui ne viennent pas que uniquement de sa propre entreprise.

D'où l'apparition d'une nouvelle méthode de recrutement : le recrutement participatif. Une start-up française marche très fort sur ce créneau : Myjobcompany. Le principe : le site publie des annonces, et si on trouve le bon candidat on est payé. Jusqu'à 800 euros sur un recrutement, affirme Grégory Herbé, l'un des trois co-fondateurs.

Les cadres souffrent de la crise

C'est à se demander si les cadres français ne vont pas se mettre à revêtir le fameux bonnet rouge : pour trois quarts des cadres interrogés par Cadremploi, l'ambiance au travail s'est détériorée au cours de ces derniers mois.

Pour les sondés, c'est la conjoncture économique actuelle qui en est la première responsable, suivie par la mauvaise santé de leur entreprise... et la crise que traverse leur secteur d'activité.

Résultat : 57 % se disent surchargés de travail, 23 % doivent travailler le week-end... Avec des effets marqués : troubles de l'humeur, insomnies, voire crise d'angoisse et dépression... Les cadres généralement de bons soldats, mais là, la troupe n'a pas l'air fraîche...

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