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Les start-up "à impact" qui oeuvrent pour l’environnement en plein boom

Elles œuvrent pour la bonne cause et elles créent de l’emploi : les start-up dites "à impact" sont en plein boom, leur nombre est en forte croissance.

Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les bureaux d'une start-up à Montpellier (Hérault). Photo d'illustration. (GUILLAUME BONNEFONT / MAXPPP)

On recense quasiment 30% de plus de start-up "à impact" que l’an dernier. En 2021, elles employaient 17 000 personnes. Leurs effectifs, cette année, ont presque doublé pour passer à 30 000. On en compte 1 074 exactement sur tout le territoire. Pas mal, mais cela ne représente encore que 5% de la totalité des start-up en France. Bpifrance et France Digitale viennent d’en faire la cartographie à l’occasion de leur "impact day". Le bilan est rose pour ces jeunes pousses qui s’investissent dans des actions positives pour la planète ou pour la société.

Pour être une start-up "à impact", il faut répondre à l’un des 17 objectifs de développement durable établis par l’Organisation des nations unies. Cela peut être par exemple favoriser l’accès à une éducation de qualité, réduire la pauvreté ou sauvegarder la vie aquatique. La moitié de ces start-up à impact répondent à au moins l’un des deux objectifs de développement durable suivants : établir des modes de consommation et de production durables et lutter contre les changements climatiques.

Les start-up à impact veulent changer la vie de tous les jours

Concrètement, cela peut être une start-up qui a mis au point un système qui permet à une voiture électrique de se brancher toute seule, une autre qui développe des champignons pour remplacer les produits phytosanitaires ou encore une jeune pousse qui propose un système de purification d’eau innovant, qui peut s’adapter à tous les environnements. Tourisme responsable, mobilité, consommation circulaire, reconditionnement : les start-up "à impact" ne manquent pas d’imagination pour changer la vie de tous les jours. À noter que la moitié d’entre elles sont situées en Ile-de-France, mais qu’on en trouve de plus en plus dans des villes comme Lyon, Marseille, Bordeaux ou Nantes.

Bpifrance et France Digitale les mettent donc en valeur pour qu’elles attirent plus facilement les investisseurs. Pour Maya Noël, la directrice générale de France Digitale, "pour les fonds d’investissement, c’est devenu presque un impératif d’investir dans des entreprises à impact". L’idée est de "verdir" leur portefeuille. Il s’agit aussi de mieux les faire connaître aux grandes entreprises, afin qu’elles orientent leurs achats vers des modèles vertueux.

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