Les Français n'ont pas confiance dans la communication des entreprises
Un sondage produit par l'association Communication et entreprise en association avec Mediaprism montre une méfiance vis à vis de la parole des entreprises quand elles communiquent en interne, vers leurs salariés, ou en externe, vers le grand public.
Et même si une très large majorité des personnes interrogées, 87%, pensent que la communication des entreprises est "utile", elles sont 30% à estimer que c'est un "moyen de véhiculer une image positive ou de faire de la pub". Dans les reproches qui lui sont fait, elle est estimée dans l'ordre : mensongère, manipulatrice, au service des intérêts de l'entreprise et déformant la réalité.
Parmi les autres enseignements de ce sondage, la phrase "c'est de la com", qui est perçue négativement par 71% des sondés. Pour autant, l'utilité des services de com n'est pas mise en cause, réaffirme Jean-Luc Letouzé, président de Communication et entreprise à propos de ce sondage produit par l'association Communication et entreprise en association avec Mediaprism.
Des billets d'avion gratuits pour les chômeurs
Les demandeurs d'emploi qui doivent se rendre à Paris ou dans sept autres villes françaises pour passer un entretien ou se présenter à un concours de la fonction publique prendront l'avion gratuitement à partir du 1er juin. Pôle emploi a signé un accord avec Air France. Détail qui a son importance, même le parking de l'aéroport sera gratuit pour ceux qui s'envoleront à la conquête d'un boulot.
Pôle Emploi qui est par ailleurs attaqué par la mère de deux jeunes enfants autistes
Cette chômeuse de Marcq en baroeul, près de Lille, s'était vu refuser son inscription à Pôle Emploi au motif que sa situation de maman de deux jumeaux sont handicapés l'empêcheraient de trouver du travail. Pôle Emploi a reconnu le préjudice et lui a versé des dommages et intérêts, mais la chômeuse doit porter plainte lundi, cette fois-ci pour que la discrimination dont elle a fait l'objet soit reconnue, et pour faire évoluer les choses.
La Cour de cassation vient de juger qu'un patron pouvait fouiller un salarié soupçonné de vol
Une caissière avait été rattrapée sur le parking et entrainée dans un local de sécurité pour y être fouillée. L'employeur n'a pas trouvé les billets qu'il cherchait et l'employée, scandalisée, avait estimée qu'elle ne pouvait plus continuer à travailler dans ce magasin. La cour de cassation ne l'a pas suivie. Pour les juges, une telle fouille n'est pas grave au point qu'on ne puisse plus continuer à travailler.
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