Les actes d'homophobie au travail repartent à la hausse
"Le travail est le second lieu où s'exprime l'homophobie ", explique Elisabeth Ronzier,
présidente de SOS Homophobie. Alors que ces actes étaient à la baisse ces dernières années, l'association note une remontée du nombre de signalements. Pour l'association, ce changement est à mettre sur le compte du débat sur le mariage pour tous. Autre motif d'inquiétude pour SOS Homophobie : les deux-tiers des victimes affirment n'avoir reçu aucun soutien.
Du nouveau sur les suicides au travail
Une nouvelle étude britannique montre de grands changements sur cette question. Il y a encore vingt ans, le risque de passage à l'acte était plus grand dans les métiers qui offraient un accès direct à une arme à feu, aux médicaments ou aux étendues d'eau. Ainsi en Angleterre, dans les années 80, les dentistes, les médecins, les pharmaciens, les vétérinaires et les agriculteurs étaient les professions les plus à risques. Aujourd'hui, note cette étude, citée par le site Slate.fr, les suicides sont à imputer non plus aux professions mais au niveau social, aux conditions de travail et aux risques de chômage.
En France on ne dispose toujours pas d'un outil d'observation des causes de suicide, et notamment de ceux causés par le travail. On sait quand même que deux professions sont particulièrement à risque: policier et agriculteur. Chez les agriculteurs, une étude française de 2010 mettait en évidence un taux de suicide trois fois plus élevé que chez les cadres.
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