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La France est bien le pays de la grève

Dix longs jours de grève à la SNCF, grève des intermittents, mouvement de grève annoncé par deux syndicats de contrôleurs aériens pour six jours à partir de demain. Mouvement annoncé aussi pour demain à la SNCM. Est-ce que de tels mouvements ont lieu à l'étranger ou bien est-ce qu'ils sont l'apanage de la France ?
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (© Maxppp)

Même si on n'est plus dans les années cinquante, il ne semble pas y avoir d'équivalent à la France dans des pays comparables, c'est à dire démocratiques et industrialisés. En 2008, l'Observatoire du dialogue et de l'intelligence sociale dressait un palmarès européen. Frappant.

La France y était très largement en tête des pays avec le plus grand nombre de jours de grève, avec deux fois de jours de grève que son suivant, l'Espagne. Qui elle même comptait deux fois plus de journées de conflit que son suivant direct, l'Italie. La France totalisait quatre fois plus de jours de grève que l'Angleterre et trente fois plus que l'Allemagne ou l'Irlande, selon Jean-François Chantaraud, fondateur de cet Observatoire qui publie régulièrement un "Etat social de la France."

 

Et non seulement on a plus de journées de grève qu'ailleurs, mais les conflits sont plus longs et perturbant pour la société.

 

Mais malgré ces conflits qui s'enchaînent cette année, il y a du changement. Entre 2005 et 2011, le magazine The Economist calcule que le nombre de jours de grève pour 1.000 employés est tombé de 164 à 77. Un constat que partage Bernard Vivier, qui dirige l'Institut supérieur du travail.

 

C'est sûrement le job d'été le plus improbable : épouvantail humain

Il est heureux, Jamie Fox. Il a 22 ans, il est payé 300 euros par semaine pour s'installer dans une chaise longue toute la journée. Son boulot : effrayer les perdrix qui viennent piller les cultures d'un paysan du Norfolk, en Angleterre. Quelques notes d'accordéon ou quelques tintements de clochette suffisent à les faire décamper. De temps en temps, il se lève aussi, et ça fait partir les oiseaux. D'autant qu'il a quand même quatre hectares à surveiller. Lui, il est ravi, il a une pile de livres et des podcasts à écouter. Et puis son employeur aussi. Il assure que Jamie est un très bon épouvantail, et qu'il voit la différence depuis qu'il l'a embauché.

 

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