Indispensable sur les chantiers : le coffreur
C'est l'une des spécialités les plus demandées sur les chantiers : les coffreurs sont rares et ils vont le devenir de plus en plus... 92.000 de ces spécialistes vont partir à la retraite dans les années à venir et les entreprises du bâtiment se demandent comment elles vont les remplacer.
Dès qu'il y a une construction, il y a du coffrage : pour construire des ponts, des barrages, des usines, des immeubles d'habitation, il faut un ouvrier très qualifié qui réalise un coffre en bois, en plastique ou en métal pour y couler le béton. L'affaire n'est pas si simple : il faut lire les plans de l'architecte ou de l'ingénieur, déterminer les quantités de matériaux nécessaires, monter et démonter le moule, parfois à l'aide d'une grue. Son travail doit être rapide et précis. Il s'adapte sans cesse aux différents chantiers. C'est un boulot qui ne connaît pas la routine mais qui peut être physique, on travaille souvent en hauteur et il faut être vigilant.
Des postes d'encadrement à portée de main
Cette panoplie de compétences qui fait que ce métier est aujourd'hui en pénurie. Comment rejoindre cette voie royale du bâtiment ? Réponse de Barbara Muntaner, rédactrice en chef de cidj.com, le site du centre d'information jeunesse : "Pour devenir coffreur on peut faire un CAP constructeur en béton armé, un CAP constructeur en canalisations des travaux publics, CAP constructeur en ouvrage d'art ou alors un bac pro travaux publics ."
Ce métier permet d'évoluer rapidement vers des postes d'encadrement et de bons salaires. Les bons connaisseurs du béton armé sont les plus demandés, une spécialité dans laquelle la France est reconnue dans le monde entier.
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