Engie met les savoirs de ses salariés au service d’ONG
Tout l'été dans "C'est mon boulot", chaque jour une initiative citoyenne engagée par une entreprise. Insertion, environnement, bien être des salariés. Jeudi, Engie, qui met les savoirs de ses salariés au service d'organisations non gouvernementales.
Un programme de formation mis en place par Engie, c'est le projet "Pionner" qui rend service à une organisation non gouvernementale. Passer une semaine dans le sud du Pérou, travailler main dans la main avec les experts du WWF. Aider des communautés de femmes à installer, gérer et maîtriser l'énergie solaire. Apprendre à travailler sur un projet avec des collègues de tous les pays et de tous les métiers.
Une formule qui fait d'une pierre deux coups. D'un côté, on sort les salariés de leur zone de confort et on les plonge dans le grand bain. Avec l'obligation de résoudre un problème précis, ensemble et de l'autre on rend service à une organisation non gouvernementale qui bénéficie pendant une semaine de l'expertise de spécialistes d'une grande entreprise multinationale. "On envoie une trentaine de collaborateurs du groupe travailler pendant une semaine, explique Nicolas Roland, chargé de l'université d'Engie, avec une dizaine de participants d'ONG locales pour construire le plan qui consiste par exemple à comment arriver à développer cette activité d'apporter l'énergie solaire dans le sud du Pérou." Le programme Pionner a donc résolu un problème d'accès à l'énergie au Pérou.
Divers programmes sur la planète entière
Pionner a envoyé une équipe à Calais, pour fournir des habitats écologiques aux plus démunis. Au Maroc pour aider les écoliers d'une zone reculée. Ou encore à Rio pour résoudre un problème d'accès aux subvention pour une ONG qui se charge de replanter des arbres en Amazonie. Nicolas Roland : "Cette ONG brésilienne vivait principalement de subventions en fait du gouvernement qui se sont réduites assez drastiquement et donc avait besoin de comprendre comment tirer des fonds de la part d'entreprises multinationales. Donc du coup, elle nous a demandé de l'aider à construire tout un plan d'activités sur comment trouver des fonds pour reforester la fôret amazonienne."
Quelque soit le pays, le principe de la formation est le même : sortir du cadre et agir sur le terrain pour une bonne cause. Nicolas Roland : "C'est une richesse en soi de déjà participer la plupart du temps à un programme dans lequel vous avez des gens qui viennent d'horizons différents. Le fait de se confronter à un univers qui n'est plus du tout le sien, de vous sortir de votre zone de confort, d'être dans une activité qui a un vrai sens." Plus de 400 personnes et huit ONG ont bénéficié à ce jour du programme Pionner.
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