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En France, l'automobile recrute encore

Quelles que soient les statistiques nationales du chômage - les plus récentes seront publiées ce soir - il y a des métiers que les jeunes boudent et qui offrent pourtant du travail. C’est le cas de l’automobile.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (des apprentis mécaniciens © Maxppp)

Les voitures, on en construit moins en France, mais on continue d’en vendre, d’en entretenir et d’en réparer. Il faut du monde pour faire tourner les concessions et les garages. Un salon consacré à l’emploi dans le secteur automobile vient de mettre en évidence les difficultés de recrutement dans ce secteur.

Pénurie la plus criante, la maintenance et la réparation

Comme tous les métiers manuels, ils ne font pas envie. Les deux-tiers des employeurs disent qu’ils ont du mal à trouver des candidats. Le manque est encore plus criant quand on touche aux poids lourds. Et pourtant, comme il y a peu de candidats, les salaires y sont meilleurs. Les filles, en particulier, boudent ce secteur. 80% des élèves des CFI, les centres de formation industrielles qui préparent à ces métiers en deux ans, sont des garçons. Carrossier, peintre, réparateur : sur le papier des métiers peut-être pas très sexy, mais des métiers qui ont du mal à recruter. Un bon plan pour s’orienter si on ne sait pas où aller.

Du boulot, il y en a aussi du côté du commercial. Il en faut dans les concessions, mais aussi dans les centres auto, dans les réseaux de vente et chez les loueurs longue durée. Bonne nouvelle : les recruteurs sont prêts à former à la spécialité les bons vendeurs, d’où qu’ils viennent. Pour vendre à des particuliers et aussi à des entreprises. Cette fois, les femmes sont plus présentes, et même très demandées.

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