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Embellie dans l'emploi automobile en France

Renault détaille ce matin les 1.000 embauches qu'il avait annoncées en février dernier. Cela faisait dix ans que le constructeur automobile n'avait pas lancé une telle campagne de recrutement.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Chaîne de montage dans l'usine PSA de Mulhouse © Maxppp)

La construction automobile française serait-elle en train de sortir du tunnel ? Chez Renault, les effectifs ont fondu ces dernières années, passant de 76.000 à 45.000 salariés, mais le mouvement est peut-être en train de s'inverser. Le constructeur confirme qu'il recrutera bien cette année 1.000 personnes en CDI. Une vague d'embauche qui tranche avec la tendance de ces dernières années. Jean Agulhon, le DRH France de Renault : "Les derniers grands recrutements dans les usines, c'était dans les années 2005. Depuis ces années-là, on n'avait pas recruté de façon aussi importante ".

Renault recrute aujourd'hui dans le cadre d'un accord de compétitivé que la direction avait signé avec les syndicats en 2013. En échange d'une modération salariale et du départ de 7.500 personnes, la marque s'était engagé à donner du travail à ses cinq usines françaises. Les recrutements auront lieu sur les sites suivants : Sandouville, qui fabrique le Trafic, Flins, qui fabrique la Clio 4 et la Zoé, Cléon qui fabrique les moteurs et les boites de vitesses de Renault, Le Mans qui est spécialisé dans la fabrication des chassis, et en ce qui concerne les "cols blancs", pour l'ingéniérie, l'informatique, la qualité et les fonctions support, c'est plutôt Guyancourt, Boulogne-Billancourt, Le Plessis-Robinson et Lardy.

De son côté PSA a fait le choix de l'apprentissage : 2.000 alternants seront recrutés cette année.

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