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Comment protège-t-on les salariés français à l'étranger

Certaines entreprises n'ont pas renoncé à travailler dans des pays à risques comme la Lybie, le Soudan ou même la Syrie. Comment protège-t-on les salariés qui opérent dans des zones dangereuses ? Comment prévient-on les risques d'enlèvement, de vols et les maladies ?
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Pendant les conflits, les affaires continuent. Dans des pays comme la Syrie, le Sud-Soudan ou la Lybie, des entreprises étrangères continuent de travailler et donc d'entretenir ou bien d'envoyer des salariés sur place. Quelles sont ces entreprises qui maintiennent leur activité dans un environnement dangereux ? Ecouter l'interview de Xavier Carn, directeur sécurité chez International SOS... une société qui emploie 10.000 salariés dans le monde et qui assure la sécurité de près des trois-quarts des plus grandes entreprises dans des pays à risques.

Le risque il peut prendre des formes très différentes. C'est la violence politique bien sûr, les troubles sociaux, mais aussi la criminalité ordinaire, le manque de services d'urgence ou de services de sécurité fiables, les risques naturels aussi, comme les tremblements de terre, les inondations et puis d'autres auxquels on ne pense pas tout de suite, comme les accidents de la route, qui constituent le premier risque pour les travailleurs à l'étranger, d'après Xavier Carn.

Les Suisses appelés à se prononcer sur le salaire minimum le plus élevé du monde

S'il est adopté, il se chiffrera à 4000 francs suisses par mois, soit 3240 euros. Ca en ferait en effet le SMIC le plus haut du monde. Les Suisses se pencheront sur la question le 18 mai et les sondages donnent les deux camps au coude à coude. La somme peut paraître importante mais le coût de la vie est en proportion. La Suisse compte désormais 5 villes parmi les 12 métropoles les plus chères d'Europe. Genève est par exemple plus chère encore que Londres.

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