Comment annoncer son départ quand on a trouvé un nouveau travail
Ca n'est pas parce que le chômage est bien installé au-dessus de la barre des 10% qu'il n'y a pas de mouvements. Dans certains métiers "pénuriques", mais pas que.
Prenez les cadres par exemple. Les derniers chiffres disent que 7% d'entre eux ont changé d'entreprise en 2012. Et dans la moitié des cas, ce sont eux qui ont choisi.
Les raisons de jouer à saute entreprise sont souvent toutes simples. Selon Fabrice Coudray, directeur au sein du cabinet de recrutement Robert Half, la première d'entre elles, c'est une mésente avec son supérieur hiérarchique.
Cela dit, pour bien gérer sa carrière et progresser, mieux vaut régulièrement changer d'horizons. Pour le spécialiste en recrutement, pas de doute, il y a une prime aux aventuriers.
Reste à gérer le départ. Et c'est là que les choses se corsent. Il faut vous attendre à ce que - sauf si votre départ est souhaité - on vous fasse une "contre-offre" : en clair, une proposition d'augmentation tant attendue. Comment réagir ? Fabrice Coudray estime qu'il ne faut pas céder à ces avances et que dans neuf cas sur dix, le salarié qui renonce à partir pour ces raisons sera parti dans les dix-huit mois qui suivent.
On n'est pas très fier de nos bureaux
Un salarié sur deux ne se sent pas très fier quand il fait visiter son bureau. Un espace où il fait trop chaud, ou bien trop froid, en tout cas qui n'est jamais à la bonne température. Où il y a trop de bruit et où la propreté des toilettes laisse à désirer. Ce portrait peu reluisant provient d'un sondage assez sérieux réalisé par le cabinet Deloitte. Il porte sur plus de 43.000 salariés de 52 sociétés. Alors pas seulement françaises mais européennes. On peut toujours se rassurer. Parmi les points qui reviennent le plus souvent : la demande pour plus d'espaces pour s'isoler, faire une pause, passer un coup de fil. Et de préférence pas dans des sanitaires à l'hygiène perfectible.
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